vendredi 23 mai 2008

Et ce qui tombe ainsi
Lorsque nous disparaissons !

Comme ces pétales de camélia
Sur la pierre nue,

En cette petite église
Enclose dans la roche,
Qu’on aura juste ouverte
Pour fleurir de loin
Une messe incertaine :

Il faudra bien qu’une main
Les ramasse,
Qu’une femme se penche
Pour effacer doucement leur couleur ;

Tandis qu’elle les emporte peut-être,
En secret,
Comme une promesse sur son cœur.

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