jeudi 17 juillet 2008

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Le seul progrès est vertical,
Bien plus poreux
Que le ciel dans nos mains,

Plus incertain
Que cette pluie oblique,

Plus caché
Que l’or des matins !

Seul le nom
Nous arrime à la chose,

Mais comment dire le vent
Ou bien même ce souffle
Plus ténu qu’un silence ?

La flûte brisée
Se souvient-elle des notes
Qu’elle égrène?

Mais l’arbre, même couché,
Entend encore gronder en lui
Ce désir fou de vagues et de mer ?




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