mercredi 27 août 2008









Le vieil arbre
A plus à nous apprendre
Que tous les livres de la terre,

A moins que l’écorce
Elle-même ne se souvienne
De la voix qui écrivait

A même
Les battements du cœur.

Fils du vent et des étoiles,
Il efface comme nous
Les feuilles endormies,

Frémissant
Jusqu'à la souche,

Pressentant de si loin
L’annonce d'un printemps.





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