jeudi 4 septembre 2008









O ce chant silencieux,
Ces branches déployées,
A qui l’adressais-tu,
Quelle voix te répondait ?

C’était prière nue
Pleine d’écorce et de racines,
De trouées vers le ciel,
Même les nœuds chantaient !

Tu étais là présent
Sans but, sans impatience,
Sans désir de bouger,

Seul le vent calmement
Te montrait le chemin,
Ne sachant pas lui-même
La force qui l’emportait.





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