mercredi 10 septembre 2008









Tu découvres pas à pas
Que les jours ne rajoutent rien aux jours
S’ils ne simplifient pas la vie !

Que tu aurais beau durer mille ans,
Tu ne serais pas plus près pour autant
De Celui que ton cœur cherche ?

Tu apprends à entrer
Dans cette préférence
Pour le son juste et pur.

Que de voix en toi à faire taire,
Que de bruits à éclaircir,

Avant que tu n'entendes peut-être un jour
Jusqu’à la cime
Le frémissement d'un brin d'herbe

ou d'une feuille
Effleurant tes racines !





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