dimanche 5 octobre 2008




Tu traverses ma vie comme un feu de forêt.

Christian Bobin




A mesure que tu t’enfonces dans ma vie
Comme un astre blessé,
J’apprends à regarder le monde
Avec tes yeux de nouveau-né
Que la lumière déchire.

Tu n’as pas cédé sur le signe,
Tu n’as pas recouvert les dates,
Chaque jour est un jour neuf !

J’écoute le silence
Frapper au carillon des heures.

Rien ne me parle
Comme cette trace indicible
Autour de laquelle toute ma vie s’ordonne.




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