dimanche 8 novembre 2015

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Que ta maison soit familière
Aux oiseaux de passage !
Qu’elle demeure ouverte,
Accueillante aux vents du large !

Que ses linteaux soient marqués
De cicatrices neuves !
N’oublie jamais qu’elles furent pour toi
Croisées d'exode,
Levée d’écrou,
Blessures d’où s’élançaient des ailes !

Que tu puisses y rêver debout,
En pleine possession de la lumière !
Oublieux des trésors qui te possèdent,
Allégé de tes peurs,
Favorable aux amis,
Glaneur de vrai chemin,
Dans la ferveur des matins !


Jean Lavoué




























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