vendredi 27 mai 2016

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                            Photo by © Yustinus Kao 





Léger comme le souffle

D’une flûte silencieuse

L’appel ténu de l’intériorité


Le frôlement d’une caresse

Oublieuse de la nuit


Par cette non-puissance

Te laisseras-tu toucher ?


Un visage d’enfance

Tout à coup qui te hèle

Un écho très secret

De ces heures disparues

Où la source de vivre

Restait à ta portée.


Peux-tu prendre chez toi

La pauvreté de ce chant

Peux-tu le laisser faire

Lui qui ne sait que donner !



Jean Lavoué












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