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mardi 21 octobre 2008









Avoir pressenti cela une fois, une seule
Et se tenir dans ce savoir là
Dénudant tout savoir,

Le monde en soi comme une enfance
Précédant toute enfance,
Peuplée de pierres, d’arbres, d’oiseaux,
De ronces, de nuages et de fruits,

Se connaître étranger,
Pétri pourtant de la même terre,
Traversé du même sang,

Familier de la voix
Qui nomme toutes choses nouvelles,

Sûr d’être né pour cette heure accomplie
Où, ni dedans, ni dehors,
Ni parlé, ni parlant,
Nous sommes un dans le souffle inconnu.





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