Traduire

mercredi 31 décembre 2014

.
















Photo JL, Soleil couchant Roz-Landrieux le 30 décembre 2014






Une année comme un jour
Quel Soleil né de nuit
Fera éclore demain
En des vergers nouveaux


Jean Lavoué











































.

mardi 30 décembre 2014

.
















Photo JL 28.12.2014





La lumière qui t’effleure
N’est pas la Lumière qui croît en toi

L’hiver ne viendra pas à bout
De cette Lumière-là
Si chaque jour des racines aux branches
De l'assise à la cime


Tu laisses le silence la susciter


Jean Lavoué



































.

lundi 29 décembre 2014

.















Photo JL 28.12.2014






Pétris de froid
Les colverts ne font plus qu’un
Avec la lumière

Ils avalent goulument
Des gorgées de soleil


Jean Lavoué




















































.

dimanche 28 décembre 2014

.






Silence Vertical





Photo JL ce 28 décembre 2014







                    Sois
                    Indicible
                    Lumière
                    Et
                    Nourris
                    Cet
                    Eveil



                    Jean Lavoué
























.

samedi 27 décembre 2014

.













L'oiseau espiègle de mon jardin....





Où trouver la voie
Qui traverse le mur des peurs 
Comment entendre le chant 
Où s’apprivoise la jeunesse du cœur
Pourquoi tant de détours
Avant de s'exposer
Comme oiseau silencieux
A la brûlure de vivre
Pourquoi pour nous si rare
Mais toujours disponible
L’humble joie des couleurs


Jean Lavoué

























vendredi 26 décembre 2014

.


















Printemps de Noël, Rhododendrons en fleurs, photo prise à Hennebont le 25 décembre





Dès à présent
A mesure qu’Il grandit
Toi tu diminues

Pas encore de sandales à ses pieds
Mais une telle flamme dans le cœur

Ne sens-tu pas croître le jour


Jean Lavoué

















































.

jeudi 25 décembre 2014

.





















Si Noël mes amis
Etait en vous Naissance
Et ce fruit du silence
Comme vœu accompli
Ce fil de la merveille
Qui chante dans mon nom
Passé de mains en mains
Ce Signe incognito
Cette joie souveraine
L’étoile sur nos fronts
Libellule posée
Sur l’épaule du don
Sur le versant du jour
Là où je veille en Lui
Toute Oui de Présence
Avec vous tous Je Suis


Jean Lavoué






























.

mercredi 24 décembre 2014

.























Sans bruit et sans éclats
Quand tout se tait et dort
Il naît l’enfant en toi
Il est là sur la mousse
Il veille entre tes bras
Il soulève le monde
Il espère tout bas

Jean Lavoué


















































.

mardi 23 décembre 2014

.
























Aurions-nous peur de la nuit féconde
Où s’enfantent nos souffles
Franchirons-nous sans faiblir
La porte de lumière
Laisserons-nous croître le jour
Perchés sur les épaules du silence
Serons-nous de ces éveilleurs 
Qui hument avec ferveur
L’intensité des matins


Jean Lavoué

















































.

lundi 22 décembre 2014

.
























Cet enfant de l’amour
Est-ce en nous qu’il va naître
Et germer et grandir
Est-ce bien son secret que allons garder
Dans les replis du cœur
A quoi bon tous ces signes
Et ces prodiges qui l’accompagnent
Déposés comme icônes à l’entrée de l’étable
Si nous ne sommes pas
A l’ombre du Très-Bas
Le ventre de la nuit
La mangeoire et la paille
Silence qui l’enveloppe
Souffle qui le ranime


Jean Lavoué







































;

dimanche 21 décembre 2014

.

























Même boiteux tu marches
Homme des ombres fertiles
Vers la forêt d’enfance
Où l’étoile scintille
Où l’épaule se donne
Où le fleuve t’emporte
Vers ce feu d’ignorance
Où tout a la saveur
Des instants qui se frôlent


Jean Lavoué




















































.

samedi 20 décembre 2014

.













Photo JL, dec 2014





Avec des mots très ordinaires
A peine sortis encore des mottes du silence
Les plus terreux les plus venteux possible
Tu cherches à soupeser l’indicible
Homme de peu de foi
A lui inventer des racines
A quoi bon des vocables trop pleins
Trop riches de sens trop sûrs d’eux-mêmes 
Ou bien peut-être trop lourds pour supporter le poids du jour
Ou pourquoi pas des mots de plume qui signeraient l’azur
De leurs doux bruissements d’ailes
Pas l’un d’entre eux pourtant ne saurait mieux se taire
Que tes pauvres syllabes
Pleines de trous                                                        
Clouées sur le seuil du mystère


Jean Lavoué

































.
[URL=http://www.compteur.fr][IMG]https://www.compteur.fr/6s/1/6057.gif[/IMG][/URL]