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Pas d’apaisement du mental s’il n’est précédé par un apaisement du corps. L’attention au souffle, à la respiration consciente conduit à cet apaisement. Tout comme l’attention au relâchement des muscles, des tensions : salutation souriante à cette présence que l’on est. Rien n’est cherché que cette attente sans but, détendue, relâchée, et pleinement éveillée, toute consciente des sensations de ce corps que l’on est. Voilà l’exercice de base. Des pensées nous traversent. Ni lutter contre, ni les accueillir, dit la tradition zen. Voilà qui peut paraître le plus difficile. C’est pourquoi on trouve dans quasiment toutes les spiritualités la pratique du mantra, la récitation indéfiniment répétée d’un mot, d’une formule, qui aide à se détourner avec douceur des distractions mentales et à revenir sur ce point de concentration du mot venant soutenir et renforcer l’ouverture à la conscience d’être corporellement, intégralement, présent.
JL
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