
Blog Jean Lavoué "Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant! Ils se parlent entre eux et ils vous parleront si vous écoutez." Tatanga Mani, Pieds nus sur la terre sacrée... "Il faut reboiser l'âme humaine." Julos Beaucarne
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jeudi 31 janvier 2008
mercredi 30 janvier 2008
mardi 29 janvier 2008
Pour Ghislaine
Gavée de soleil
Elle a rejoint le ciel,
Immortalisant
Tout à coup
L’enfance.
Parmi les vignes
Sa vie paraissait-elle plus digne
D’être célébrée ?
Avait-elle atteint les cimes
De son plus haut désir ?
Elle aura livré sa vie
Au plus fort
De son incandescence.
Gavée de soleil
Elle a rejoint le ciel,
Immortalisant
Tout à coup
L’enfance.
Parmi les vignes
Sa vie paraissait-elle plus digne
D’être célébrée ?
Avait-elle atteint les cimes
De son plus haut désir ?
Elle aura livré sa vie
Au plus fort
De son incandescence.
lundi 28 janvier 2008
dimanche 27 janvier 2008
samedi 26 janvier 2008
vendredi 25 janvier 2008
Sang neuf,
Oui !
Comme cette page
Où le soleil se coule :
Lumière
Qui irradie.
Oui !
Comme cette page
Où le soleil se coule :
Lumière
Qui irradie.
Cet espace en toi
Sans ardoises,
Sans parois,
Par où le ciel s’engouffre
Et ces feux mal éteints,
Où trop souvent tu te consumes !
Le mur où tu poses ton front
Par quel miracle il te révèle ?
Tu ne sais où s’en vont ces carnets.
Comme le vent,
Tu ne les reprends pas.
Sans ardoises,
Sans parois,
Par où le ciel s’engouffre
Et ces feux mal éteints,
Où trop souvent tu te consumes !
Le mur où tu poses ton front
Par quel miracle il te révèle ?
Tu ne sais où s’en vont ces carnets.
Comme le vent,
Tu ne les reprends pas.
mercredi 23 janvier 2008
mardi 22 janvier 2008
Cela qui te fut donné,
Contemplant le sel de tes nuits
Recueillant leurs présages.
Les communions les plus profondes
N’étaient-elles pas indicibles,
Celles par qui la flamme de la lampe
Se transmettait ?
Seul ce qui brûle, avait-elle écrit,
Et toi tu acceptais ce don incandescent !
Contemplant le sel de tes nuits
Recueillant leurs présages.
Les communions les plus profondes
N’étaient-elles pas indicibles,
Celles par qui la flamme de la lampe
Se transmettait ?
Seul ce qui brûle, avait-elle écrit,
Et toi tu acceptais ce don incandescent !
lundi 21 janvier 2008
dimanche 20 janvier 2008
samedi 19 janvier 2008
Comment avait-on pu enfermer
De si abstraite manière
Celui qui se disait la vie,
Le chemin,
Et qui savait se taire pour dire sa vérité ?
A moins qu’il ne s’arrête
A laver les pieds de ses amis.
Mais où avait-on appris qu’il les endoctrinait ?
De si abstraite manière
Celui qui se disait la vie,
Le chemin,
Et qui savait se taire pour dire sa vérité ?
A moins qu’il ne s’arrête
A laver les pieds de ses amis.
Mais où avait-on appris qu’il les endoctrinait ?
Rien dont tu ne puisses faire ta toile,
Ton chevalet,
Ton bouquet de pinceaux,
Ta palette constellée.
Tes couleurs sont comme le vent,
Elles coulent entre les pierres
De ta royauté blessée.
Tu t’assieds sur ce qui fut ton pouvoir,
La couronne de tes illusions,
La bibliothèque de tes faux succès.
Tu laisses l’amour tout consumer.
Ton chevalet,
Ton bouquet de pinceaux,
Ta palette constellée.
Tes couleurs sont comme le vent,
Elles coulent entre les pierres
De ta royauté blessée.
Tu t’assieds sur ce qui fut ton pouvoir,
La couronne de tes illusions,
La bibliothèque de tes faux succès.
Tu laisses l’amour tout consumer.
mardi 15 janvier 2008
Ces heures glanées
Sur l’indicible,
Ta plus belle moisson,
Ta vie réconciliée !
Seule la rencontre
Donne du poids à ton existence !
Seul l’amour te densifie !
Tout ce que tu n’as pas su relier
Est perdu.
Ecrire était pour toi
Comme un shabbat
Où le silence te précédait.
Tu goutais sans rien taire
A sa joie imprenable.
Sur l’indicible,
Ta plus belle moisson,
Ta vie réconciliée !
Seule la rencontre
Donne du poids à ton existence !
Seul l’amour te densifie !
Tout ce que tu n’as pas su relier
Est perdu.
Ecrire était pour toi
Comme un shabbat
Où le silence te précédait.
Tu goutais sans rien taire
A sa joie imprenable.
lundi 14 janvier 2008
Que vaudrait ta vie
Si elle ne quittait jamais
Les routes fréquentées ?
Apprends à rejoindre le cœur des haies,
Des talus,
Des souches oubliées.
Ménage tes temps perdus,
Balcons sur l’inconnu.
Nourris le livre que tu portes,
Donne-lui sa chance
De respirer.
Si elle ne quittait jamais
Les routes fréquentées ?
Apprends à rejoindre le cœur des haies,
Des talus,
Des souches oubliées.
Ménage tes temps perdus,
Balcons sur l’inconnu.
Nourris le livre que tu portes,
Donne-lui sa chance
De respirer.
dimanche 13 janvier 2008
Celui que tu cherches n’est plus là.
Désormais c’est ce vide qu’il fait en toi
Que partout tu promènes.
Pourquoi les vocables sont usés,
Si fatigués,
Pour dire cela qui ne meurt pas.
Te retirant de tout savoir
Ne t’es-tu pas approché de toi ?
C’est la joyeuse liberté
Qu’il faudrait retrouver
Retourner le sérieux des jours
Pour dire le seul soleil
Qui les habite.
Désormais c’est ce vide qu’il fait en toi
Que partout tu promènes.
Pourquoi les vocables sont usés,
Si fatigués,
Pour dire cela qui ne meurt pas.
Te retirant de tout savoir
Ne t’es-tu pas approché de toi ?
C’est la joyeuse liberté
Qu’il faudrait retrouver
Retourner le sérieux des jours
Pour dire le seul soleil
Qui les habite.
samedi 12 janvier 2008
Et ce sera peut-être
En cet automne frémissant,
Tu auras mis la joie
A toutes tes fenêtres.
Dans les branches gelées
Les fruits triompheront
Comme en des arbres de Noël.
La vie éclatera
Et le chemin te conduira
Au centre de toi-même
En un anniversaire
Multiplié.
En cet automne frémissant,
Tu auras mis la joie
A toutes tes fenêtres.
Dans les branches gelées
Les fruits triompheront
Comme en des arbres de Noël.
La vie éclatera
Et le chemin te conduira
Au centre de toi-même
En un anniversaire
Multiplié.
vendredi 11 janvier 2008
jeudi 10 janvier 2008
Tu avais fini par repérer
De quels signes tu avais bordé l’absence.
De quelques chiffres lumineux,
Neufs comme le jour,
D’un nom d’emprunt
Pour qui avait définitivement voué sa vie
A l’errance.
Et si c’était cela, pour toi,
Qui faisait structure et charpente.
Cette césure dans la chair à jamais,
Cette béance,
Comme une parole d’amour
Dans le roc de tes jours.
De quels signes tu avais bordé l’absence.
De quelques chiffres lumineux,
Neufs comme le jour,
D’un nom d’emprunt
Pour qui avait définitivement voué sa vie
A l’errance.
Et si c’était cela, pour toi,
Qui faisait structure et charpente.
Cette césure dans la chair à jamais,
Cette béance,
Comme une parole d’amour
Dans le roc de tes jours.
mercredi 9 janvier 2008
mardi 8 janvier 2008
lundi 7 janvier 2008
dimanche 6 janvier 2008
samedi 5 janvier 2008
vendredi 4 janvier 2008
jeudi 3 janvier 2008
mercredi 2 janvier 2008
Il se pouvait que tu aies renoncé
A toute oraison,
A tout mystère.
Mais la prière tu l’emportais partout.
Cette vacance absolue
Par où tu vivais ta vie.
En toi, c’est une parole qui tient,
C’est un silence,
C’est un vide que tu respectes.
C’est un amour qui ne te quitte pas.
A toute oraison,
A tout mystère.
Mais la prière tu l’emportais partout.
Cette vacance absolue
Par où tu vivais ta vie.
En toi, c’est une parole qui tient,
C’est un silence,
C’est un vide que tu respectes.
C’est un amour qui ne te quitte pas.
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