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mardi 31 mars 2015

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A l'ami Charles qui ne cesse d'inventer des paraboles avec sa vie...


Sur le chemin de Da Viken
Le soleil sème généreux                       
Nuages primevères et jonquilles
Au gré du vent comme il le peut

Dans sa roulotte aux roues d’azur
Charles l’enfant des hautes grèves     
Est toujours heureux sur son île
Entre les ailes malicieuses                   
De ses printemps à l’air libre
Tournent des moulins si joyeux
  
Amoureux comme s’il faisait Dieu
Il le tutoie du bout des cils
« Père » lui semble assez silencieux
Pour caresser son humble énigme`
Il n’est pas bien sûr qu’il existe
Sauf entre cœurs affectueux
Certainement pas ce funambule
Peignant le fil des interdits
Ni non plus ce vieux noctambule
Frissonnant dans les sacristies

C’est un secret comprenne qui peut
C’est l’Amour sans objet dit-il
Qui est le cadeau de ce Dieu

Sur le chemin de Da Viken
On glane de grands coquillages
Charles y entend chanter la mer

Son cerf-volant à tire d’aile
C’est là qu’il absout les voyelles
Et les syllabes de son cœur
Entre les oiseaux et les fleurs     
Par un sentier qui mène au ciel



Jean Lavoué



lundi 30 mars 2015

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© Abby








Pas plus lourd qu’un oiseau
Ton poème
Quand il vient se poser
Silencieux sur la page
Et que tout étonné
Sans que remuent tes lèvres
Tout au bout de sa branche
Il t’écoute chanter


Jean Lavoué












































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vendredi 27 mars 2015

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Ainsi à chaque instant sous nos yeux

Ballet silencieux

Le Poème

























































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Acte de résistance s’écriera mon poème
Je n’ai que ces bourgeons
Quelques jacinthes des bois et là quelques brindilles
Un printemps qui se tient juste au bord de l’abîme
Et sur moi pour seule arme la tendresse divine
Elle m’avertit au moindre souffle
Elle est la flamme elle est l’intime
Par des sentiers cachés elle m'oriente me conduit
A l’ombre d’une autre guerre elle me soigne me guérit
Je suis parent des silencieux qui de partout élèvent une hymne
Au frère nu qui prophétise l’ardente joie qui illumine
Et l’assurance qu’en chemin son chant souverain nous délivre 


Jean Lavoué











































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jeudi 26 mars 2015

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Hirondelle aux yeux noirs
Hirondelle je t'aime
Je ne sais quel écho par toi m'est apporté
Des rivages lointains
Pour vivre loi suprême
Il me faut comme à Toi l'air et la liberté



Louise Michel




















































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mardi 24 mars 2015

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Photo © French Moments








Si le pommier ne fleurit pas en vous


Il n’y a pas de printemps.



Jean Sulivan




















































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