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Quel est donc cet oiseau de marais qui rappelle
Comme un ange navré en cette fin de jour?
O profondeur! Soleil unique et chanterelle!
Voici vingt ans! à pied vingt ans! mais qui rappelle
D'un bout à l'autre de ma vie? Ah quel oiseau
Se distingue et me fait cette farce cruelle
De m'appeler à moi du fond de ses roseaux?
Afin que je te loue mon Dieu que je rassemble
Pour une envie de fuir immédiate mes membres
Et que je te salue comme un bonheur nouveau
René Guy Cadou
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Blog Jean Lavoué "Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant! Ils se parlent entre eux et ils vous parleront si vous écoutez." Tatanga Mani, Pieds nus sur la terre sacrée... "Il faut reboiser l'âme humaine." Julos Beaucarne
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lundi 31 décembre 2012
dimanche 30 décembre 2012
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LA POESIE
Je te cherche dans les racines de mon coeur
Comme un enfant à l'intelligence attardée qui a peur
D'entrer dans l'eau qui parle seul et fait bouger ses mains
"O mon Dieu permettez que cette eau ne me broie pas comme Votre Moulin"
Je m'attarde résolument près des colchiques et des saules
Laissez-moi regarder par-dessus votre épaule
La route qui poudroie et l'herbe qui verdoie
Sans désirer jamais autre chose que cela
Mais Dieu qui n'entend pas l'amour de cette oreille
"Tu descendras au fond de toi et je surveille
Tes allées et venues Tu me dois de trouver
Dans l'eau de mes regards la noisette tombée"
Les yeux vagues ainsi qu'un veilleur de frontière
De songerie malade et de sens abîmés
Je plonge doucement mes mains dans la lumière
Sans penser un instant à les en retirer
Car il me plaît d'aider un corps qui s'aventure
Et cherche par-delà sa forme préférée
Le spectacle d'une âme aveugle qui murmure
Le long du mur en pierre de l'éternité.
René Guy Cadou
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LA POESIE
Je te cherche dans les racines de mon coeur
Comme un enfant à l'intelligence attardée qui a peur
D'entrer dans l'eau qui parle seul et fait bouger ses mains
"O mon Dieu permettez que cette eau ne me broie pas comme Votre Moulin"
Je m'attarde résolument près des colchiques et des saules
Laissez-moi regarder par-dessus votre épaule
La route qui poudroie et l'herbe qui verdoie
Sans désirer jamais autre chose que cela
Mais Dieu qui n'entend pas l'amour de cette oreille
"Tu descendras au fond de toi et je surveille
Tes allées et venues Tu me dois de trouver
Dans l'eau de mes regards la noisette tombée"
Les yeux vagues ainsi qu'un veilleur de frontière
De songerie malade et de sens abîmés
Je plonge doucement mes mains dans la lumière
Sans penser un instant à les en retirer
Car il me plaît d'aider un corps qui s'aventure
Et cherche par-delà sa forme préférée
Le spectacle d'une âme aveugle qui murmure
Le long du mur en pierre de l'éternité.
René Guy Cadou
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samedi 29 décembre 2012
mardi 25 décembre 2012
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Le Christ sort au matin de la vieille maison fatiguée du monde. Il a une trentaine d'années. Il n'emporte rien avec lui. Il commence sa vie buissonnière dont, après sa disparition, ses amis recueillent des lambeaux. La joie de l'air contre ses tempes, les confidences de l'eau entre ses mains, les éblouissements des renards qui croisaient son chemin - de tout cela rien ne nous est parvenu. Quelques paroles dont la plupart empruntent leur beauté à l'univers patient des bergers, des pêcheurs, des viticulteurs : voilà tout ce qui reste du passage sur terre du plus grand des poètes. Car c'est être poète que regarder la vie et la mort en face, et réveiller les étoiles dans le néant des coeurs.
Christian Bobin
L'homme-joie
Les religieuses dans les monastères
savent l'importance explosive d'un bouquet de rose
dans un pot de grès
Christian Bobin
L'homme-joie
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lundi 24 décembre 2012
dimanche 23 décembre 2012
jeudi 20 décembre 2012
lundi 17 décembre 2012
dimanche 16 décembre 2012
vendredi 14 décembre 2012
jeudi 13 décembre 2012
mercredi 12 décembre 2012
mardi 11 décembre 2012
lundi 10 décembre 2012
dimanche 9 décembre 2012
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J'ai choisi mon pays à des lieues de la ville
Pour ses nids sous les toits et les volubilis
Je vais loin dans le ciel et dans la nuit des temps
Je marche les pieds nus comme un petit enfant
R G Cadou
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http://socialisme-2010.fr/ |
J'ai choisi mon pays à des lieues de la ville
Pour ses nids sous les toits et les volubilis
Je vais loin dans le ciel et dans la nuit des temps
Je marche les pieds nus comme un petit enfant
R G Cadou
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samedi 8 décembre 2012
vendredi 7 décembre 2012
jeudi 6 décembre 2012
mercredi 5 décembre 2012
mardi 4 décembre 2012
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Je commence un poème qui ne doit pas s'achever
Il est parti du monde avec les feuilles
Il a tourné dans le soleil et dans ma main
Il est monté avec l'oiseau jusqu'à mes lèvres
Mais la beauté ne suffit plus
Laissez-moi seul avec l'amour
Je n'ai besoin pour vous aimer
Que d'un bruit de pas dans la rue
René Guy Cadou
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Je commence un poème qui ne doit pas s'achever
Il est parti du monde avec les feuilles
Il a tourné dans le soleil et dans ma main
Il est monté avec l'oiseau jusqu'à mes lèvres
Mais la beauté ne suffit plus
Laissez-moi seul avec l'amour
Je n'ai besoin pour vous aimer
Que d'un bruit de pas dans la rue
René Guy Cadou
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lundi 3 décembre 2012
dimanche 2 décembre 2012
samedi 1 décembre 2012
vendredi 30 novembre 2012
jeudi 29 novembre 2012
mercredi 28 novembre 2012
mardi 27 novembre 2012
lundi 26 novembre 2012
dimanche 25 novembre 2012
vendredi 23 novembre 2012
jeudi 22 novembre 2012
mercredi 21 novembre 2012
mardi 20 novembre 2012
lundi 19 novembre 2012
dimanche 18 novembre 2012
samedi 17 novembre 2012
jeudi 15 novembre 2012
mercredi 14 novembre 2012
mardi 13 novembre 2012
lundi 12 novembre 2012
samedi 10 novembre 2012
vendredi 9 novembre 2012
jeudi 8 novembre 2012
mercredi 7 novembre 2012
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