Blog Jean Lavoué "Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant! Ils se parlent entre eux et ils vous parleront si vous écoutez." Tatanga Mani, Pieds nus sur la terre sacrée... "Il faut reboiser l'âme humaine." Julos Beaucarne
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lundi 30 juin 2008
.
Tu as par-dessus tout
A ne pas lâcher
Cette tâche qui t’es prescrite.
Tu as à ne pas quitter
Cette main dans l’invisible
Fidèle à la clarté qui parle en toi.
Rien d’autre ne te sera donné,
Nul serment, mais l’assurance
Du cœur qui écoute,
L’abandon à la voie
Que tu ne connais pas.
Tu as juste à recueillir les fruits
D’une lumière qui brûle
Très haut dans les feuillages
Au-dessus de toi !
*
Tu as par-dessus tout
A ne pas lâcher
Cette tâche qui t’es prescrite.
Tu as à ne pas quitter
Cette main dans l’invisible
Fidèle à la clarté qui parle en toi.
Rien d’autre ne te sera donné,
Nul serment, mais l’assurance
Du cœur qui écoute,
L’abandon à la voie
Que tu ne connais pas.
Tu as juste à recueillir les fruits
D’une lumière qui brûle
Très haut dans les feuillages
Au-dessus de toi !
*
dimanche 29 juin 2008
.
Toi qui te retires infiniment,
Toi qui ne sauras m’attirer jusqu’à toi :
Trop d’années, de siècles peut-être,
A présent nous séparent,
Trop de nuits hantées par l’absence
Des premiers bourgeons.
En quels palais nocturnes
Entends-tu promettre encore
Tout ce qui n’est pas dû ?
Vers quelles portes ouvertes
Sur les plaines de ton regard
Comptes-tu m’assagir ?
Mais la salutation quand elle m’atteint,
Comme le doigt de l'ange
Posé sur le cœur,
Irais-je prétendre que tu n’y es pour rien !
*
Toi qui te retires infiniment,
Toi qui ne sauras m’attirer jusqu’à toi :
Trop d’années, de siècles peut-être,
A présent nous séparent,
Trop de nuits hantées par l’absence
Des premiers bourgeons.
En quels palais nocturnes
Entends-tu promettre encore
Tout ce qui n’est pas dû ?
Vers quelles portes ouvertes
Sur les plaines de ton regard
Comptes-tu m’assagir ?
Mais la salutation quand elle m’atteint,
Comme le doigt de l'ange
Posé sur le cœur,
Irais-je prétendre que tu n’y es pour rien !
*
samedi 28 juin 2008
.
L’instant dans ta vie
Où le Poème a tout envahi,
Tu ne l’as pas vu venir.
Tu te disais quels murs,
Quel toit,
Quel voisinage
Pourront couvrir mes jours ?
C’est alors que le vent s’est levé,
Et toi, tu n’as rien dit,
Tu as laissé la joie
Faire tout ce qu’elle voulait.
*
L’instant dans ta vie
Où le Poème a tout envahi,
Tu ne l’as pas vu venir.
Tu te disais quels murs,
Quel toit,
Quel voisinage
Pourront couvrir mes jours ?
C’est alors que le vent s’est levé,
Et toi, tu n’as rien dit,
Tu as laissé la joie
Faire tout ce qu’elle voulait.
*
vendredi 27 juin 2008
jeudi 26 juin 2008
mercredi 25 juin 2008
.
Un jour,
Ce que tu écris là
Sera peut-être ce pain
Que l’on partage,
Provision pour la route,
Saveur multipliée
Dans les paniers de fête.
Ce que tu auras seulement voulu
C’est de rester fidèle au chant,
A sa simplicité d’enfant.
Et tu remercieras alors
Pour le ciel qui, chaque fois,
S’approchait de toi
En riant.
*
Un jour,
Ce que tu écris là
Sera peut-être ce pain
Que l’on partage,
Provision pour la route,
Saveur multipliée
Dans les paniers de fête.
Ce que tu auras seulement voulu
C’est de rester fidèle au chant,
A sa simplicité d’enfant.
Et tu remercieras alors
Pour le ciel qui, chaque fois,
S’approchait de toi
En riant.
*
mardi 24 juin 2008
.
Le silence
Qu’Il voulait pour vous,
C’était cet embrasement
De la vie aux frontières,
Aux limites d’un monde
Dont vous ne cessiez pourtant
D’être rois,
C’était cette reddition
Sans cris,
Sans conditions,
Cet affalement soudain
Des voiles sur la mer,
Cette douce renonciation
A vouloir aller
Plus loin que soi.
*
Le silence
Qu’Il voulait pour vous,
C’était cet embrasement
De la vie aux frontières,
Aux limites d’un monde
Dont vous ne cessiez pourtant
D’être rois,
C’était cette reddition
Sans cris,
Sans conditions,
Cet affalement soudain
Des voiles sur la mer,
Cette douce renonciation
A vouloir aller
Plus loin que soi.
*
lundi 23 juin 2008
.
Peut-être qu’un jour
Le chant sera si pur
Si vif,
Qu’il te conduira
Aux portes d’un désert,
Peut-être
Te confiera-t-il au vent,
T’assoira-t-il
A même le sol,
Te verra-t-il
Venir de loin,
Peut-être
A-t-il déjà posé ses doigts
Sur les lignes de ta main.
*
Peut-être qu’un jour
Le chant sera si pur
Si vif,
Qu’il te conduira
Aux portes d’un désert,
Peut-être
Te confiera-t-il au vent,
T’assoira-t-il
A même le sol,
Te verra-t-il
Venir de loin,
Peut-être
A-t-il déjà posé ses doigts
Sur les lignes de ta main.
*
dimanche 22 juin 2008
Ici le souffle est soutenu,
amour et chant perdurent,
le temps s'ordonne en choeur.
L'arbre du cri respire.
Claude Vigée
.
Parfois, tu aimerais que la vie,
Tout à la fin,
Se referme comme un livre
Dont chacun,
Partout avec soi
Emporterait le chant secret,
Un poème oublié
Dont on garderait longtemps
La trace,
Une poignée de mots
Dispersés
Que la main sur le sable efface,
Quelques lignes
A même la peau,
Gravées à jamais.
*
Parfois, tu aimerais que la vie,
Tout à la fin,
Se referme comme un livre
Dont chacun,
Partout avec soi
Emporterait le chant secret,
Un poème oublié
Dont on garderait longtemps
La trace,
Une poignée de mots
Dispersés
Que la main sur le sable efface,
Quelques lignes
A même la peau,
Gravées à jamais.
*
samedi 21 juin 2008
mercredi 18 juin 2008
mardi 17 juin 2008
C’est une écriture
Lovée dans l’enfance
Dont tu ne démords pas,
Un cadenas
Dont tu as perdu la clé,
Une malle aux trésors
Dont tu devines tous les secrets,
Un bateau ivre
Dont tu as oublié depuis longtemps
Le port,
Un cimetière fraternel
Dressant ses pierres blanches,
Un matin englouti
Dont chaque jour tu surgis,
Silencieux, debout,
Le cœur ouvert,
Face à la mer.
Lovée dans l’enfance
Dont tu ne démords pas,
Un cadenas
Dont tu as perdu la clé,
Une malle aux trésors
Dont tu devines tous les secrets,
Un bateau ivre
Dont tu as oublié depuis longtemps
Le port,
Un cimetière fraternel
Dressant ses pierres blanches,
Un matin englouti
Dont chaque jour tu surgis,
Silencieux, debout,
Le cœur ouvert,
Face à la mer.
lundi 16 juin 2008
C’est cette écoute nocturne
Qui avait fait de toi
Cet amant des mots :
Cette poignée délicate de notes,
Blanches et noires,
Dispersées sur ton cœur.
*
Parfois l’écume, les rochers,
Un ciel à peine voilé
T’arrachaient le poème,
Et tu courrais l’écrire
A même les paumes de la mer
Dans les replis du vent.
*
La vie, tu la tenais
Haut levée devant toi
Comme un sacrement !
Et tu savais attendre,
Patienter longtemps
Sous les voiles du silence.
*
Tu ne négligeais rien,
Ni ton souffle tranquille,
Ni les croisées de l’âme.
Tu te tenais au vif
De ton indifférence,
Guettant le moindre signe,
Confiant malgré la nuit
Dans l’aile qui te portait.
*
Tu laissais la source au loin
Triompher de l’absence,
Ces ponctuations légères
Et ces éclaboussures,
La mort, cet axe pur,
Où la joie tournoyait.
Qui avait fait de toi
Cet amant des mots :
Cette poignée délicate de notes,
Blanches et noires,
Dispersées sur ton cœur.
*
Parfois l’écume, les rochers,
Un ciel à peine voilé
T’arrachaient le poème,
Et tu courrais l’écrire
A même les paumes de la mer
Dans les replis du vent.
*
La vie, tu la tenais
Haut levée devant toi
Comme un sacrement !
Et tu savais attendre,
Patienter longtemps
Sous les voiles du silence.
*
Tu ne négligeais rien,
Ni ton souffle tranquille,
Ni les croisées de l’âme.
Tu te tenais au vif
De ton indifférence,
Guettant le moindre signe,
Confiant malgré la nuit
Dans l’aile qui te portait.
*
Tu laissais la source au loin
Triompher de l’absence,
Ces ponctuations légères
Et ces éclaboussures,
La mort, cet axe pur,
Où la joie tournoyait.
dimanche 15 juin 2008
Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné,
Un feu pour être son ami,
Un feu pour m'introduire dans la nuit d'hiver,
Un feu pour vivre mieux.
Je lui donnai ce que le jour m'avait donné:
Les forêts, les buissons, les champs de blé, les vignes,
Les nids et leurs oiseaux...
Paul Eluard
L’orchestre à claire-voie
Sous le ventre des mers,
Cette étrave
A l’avant des nuits
Qui cherche sa lumière,
Ces grandes vagues matinales,
Ces paquets d’algues,
D’écumes,
Ces oiseaux qui se cognent
A l’arête du jour,
Les cris de la vigie
Qui embrasent la hune,
Le poème ivre de vent,
Incapable de marcher,
Et toi,
Tout ébouriffé de sommeil,
Cherchant le pont, les cordes,
Le bastingage
Pour te redresser.
Sous le ventre des mers,
Cette étrave
A l’avant des nuits
Qui cherche sa lumière,
Ces grandes vagues matinales,
Ces paquets d’algues,
D’écumes,
Ces oiseaux qui se cognent
A l’arête du jour,
Les cris de la vigie
Qui embrasent la hune,
Le poème ivre de vent,
Incapable de marcher,
Et toi,
Tout ébouriffé de sommeil,
Cherchant le pont, les cordes,
Le bastingage
Pour te redresser.
samedi 14 juin 2008
C’est à sa façon d’être là,
Même dans l’absence,
De t’orienter vers la lumière
Que tu as reconnu sa voix,
A sa manière de s’approcher,
De s’écarter, de se taire,
C’est à l’éclat obscur
De son silence
Que tu as reconnu le chant,
L’accord secret
Qui vous devine,
Le Poème
A l’avant du poème,
L’enfant
Que l’annonciation de l’Ange
A consacré.
Même dans l’absence,
De t’orienter vers la lumière
Que tu as reconnu sa voix,
A sa manière de s’approcher,
De s’écarter, de se taire,
C’est à l’éclat obscur
De son silence
Que tu as reconnu le chant,
L’accord secret
Qui vous devine,
Le Poème
A l’avant du poème,
L’enfant
Que l’annonciation de l’Ange
A consacré.
vendredi 13 juin 2008
jeudi 12 juin 2008
Le seul poème
Que tu veuilles écrire
Est à venir,
Il guette
A l’orée du bois,
Ne sort
Que si l’on ne l’attend pas.
Il dort
Un pouce entre les lèvres,
Joue à cache-cache
Avec le soleil.
Parfois il s’époumone,
Crie un prénom,
A tue-tête,
Heureux d’un mot
Qui danse sur un fil,
Amoureux d’un rien,
D’un éclat sur l’eau,
D’une goutte de pluie,
D’un rayon vertical
Posé dans la main du jour.
Que tu veuilles écrire
Est à venir,
Il guette
A l’orée du bois,
Ne sort
Que si l’on ne l’attend pas.
Il dort
Un pouce entre les lèvres,
Joue à cache-cache
Avec le soleil.
Parfois il s’époumone,
Crie un prénom,
A tue-tête,
Heureux d’un mot
Qui danse sur un fil,
Amoureux d’un rien,
D’un éclat sur l’eau,
D’une goutte de pluie,
D’un rayon vertical
Posé dans la main du jour.
mercredi 11 juin 2008
C’est par touches successives
Que tu rassembles tes couleurs.
D’autres poèmes parfois
Fraient la voie au Poème.
Il te faut consentir
A ne jamais savoir où tu vas.
Tu te fies au journal lumineux
De celui-là de tes amis
Qui fit miracle de ses mains,
Incertain pourtant chaque jour
Du pas qu’il poserait,
Du ciel qui l’atteindrait,
De l’amour qui le brûlerait.
Que tu rassembles tes couleurs.
D’autres poèmes parfois
Fraient la voie au Poème.
Il te faut consentir
A ne jamais savoir où tu vas.
Tu te fies au journal lumineux
De celui-là de tes amis
Qui fit miracle de ses mains,
Incertain pourtant chaque jour
Du pas qu’il poserait,
Du ciel qui l’atteindrait,
De l’amour qui le brûlerait.
mardi 10 juin 2008
Tu cherches des mots simples et ronds,
Posés comme des galets
Sur l’arête du jour,
Tu fais le pari
Qu’on peut toucher profond
Avec des nuits d’enfance,
Tu te tiens juste à la lisière
Où la lumière affleure,
Tu fréquentes chaque couleur,
Chaque voyelle,
L’amour ne te fait pas peur,
Tu voyages avec une poignée de rires
Dans le cœur.
Posés comme des galets
Sur l’arête du jour,
Tu fais le pari
Qu’on peut toucher profond
Avec des nuits d’enfance,
Tu te tiens juste à la lisière
Où la lumière affleure,
Tu fréquentes chaque couleur,
Chaque voyelle,
L’amour ne te fait pas peur,
Tu voyages avec une poignée de rires
Dans le cœur.
lundi 9 juin 2008
Musicien de quelle langue oubliée,
Tu égrènes les mots
Comme on frôle les blés,
Tu respires la houle
De cette mer sauvage
Qui te prend dans sa vague.
Tu te tiens debout
Face à l’orchestre en dérive.
L’éclat triomphant
Des cuivres matinaux
Répond aux ciels couchants
Des violons qui flamboient.
Tu bats la mesure du temps
En retrouvant des sons
Que tu ne connais pas.
Tu égrènes les mots
Comme on frôle les blés,
Tu respires la houle
De cette mer sauvage
Qui te prend dans sa vague.
Tu te tiens debout
Face à l’orchestre en dérive.
L’éclat triomphant
Des cuivres matinaux
Répond aux ciels couchants
Des violons qui flamboient.
Tu bats la mesure du temps
En retrouvant des sons
Que tu ne connais pas.
dimanche 8 juin 2008
Tant que l’espace entre vous
Ne sera pas comblé,
Peuplé de choses et d’habitudes,
Tant que se lèvera peut-être
Au fond des corridors
Un soleil étonné,
Tant que l'arbre
Pour vous rassemblera
Tout l'océan de ses racines,
Tant que la mer, d’île en île,
S’ouvrira devant vous
Comme un chemin possible,
Que vous croirez fermement
Au sacre de votre archipel,
A l’ascendance des signes,
L’amour voyagera incognito
Dans les cales de l’enfance
Inventant mille chants
Pour vous porter plus haut !
Ne sera pas comblé,
Peuplé de choses et d’habitudes,
Tant que se lèvera peut-être
Au fond des corridors
Un soleil étonné,
Tant que l'arbre
Pour vous rassemblera
Tout l'océan de ses racines,
Tant que la mer, d’île en île,
S’ouvrira devant vous
Comme un chemin possible,
Que vous croirez fermement
Au sacre de votre archipel,
A l’ascendance des signes,
L’amour voyagera incognito
Dans les cales de l’enfance
Inventant mille chants
Pour vous porter plus haut !
samedi 7 juin 2008
Parfois ce que tu as écrit
Te jette sur la berge,
Tu restes là sans voix,
Contemplant
Ces petits cailloux amusés
Qui s’assemblent d’eux-mêmes.
Il te faut t’arracher,
Rejoindre sans inquiétude
Le jeu des courants,
Croire à d’autres pêches
Miraculeuses,
Ne pas craindre
Les longues plongées
Sous l’eau glacée des nuits,
Te tenir en éveil
Jusqu’à ce qu’un mot,
Puis un autre,
Scintillent à nouveau
Silencieux sous tes doigts
qui remercient.
Te jette sur la berge,
Tu restes là sans voix,
Contemplant
Ces petits cailloux amusés
Qui s’assemblent d’eux-mêmes.
Il te faut t’arracher,
Rejoindre sans inquiétude
Le jeu des courants,
Croire à d’autres pêches
Miraculeuses,
Ne pas craindre
Les longues plongées
Sous l’eau glacée des nuits,
Te tenir en éveil
Jusqu’à ce qu’un mot,
Puis un autre,
Scintillent à nouveau
Silencieux sous tes doigts
qui remercient.
vendredi 6 juin 2008
Tu ne savais
Où le chant t’emmenait,
Tu te laissais porter
Par quelques signes indicibles.
Tu connaissais le bruit
Du cœur interrompu,
Clarté qui s’engouffrait
Dans l’entaille de l’été,
Et cette croix dont tu gardais l’empreinte
Ce doux fardeau d’une absolue légèreté.
Où le chant t’emmenait,
Tu te laissais porter
Par quelques signes indicibles.
Tu connaissais le bruit
Du cœur interrompu,
Clarté qui s’engouffrait
Dans l’entaille de l’été,
Et cette croix dont tu gardais l’empreinte
Ce doux fardeau d’une absolue légèreté.
jeudi 5 juin 2008
L’été vient de surcroît !
Tu n’as rien à vouloir,
Tu n’ajouterais rien
A sa clarté.
Laisse faire le solstice,
Laisse le soleil s’approcher !
Tu comprendras peut-être
L’indifférent amour,
Et cependant sa force,
Le poids de sa fidélité.
Tu connaîtras le prix
De la fécondité.
Tu n’as rien à vouloir,
Tu n’ajouterais rien
A sa clarté.
Laisse faire le solstice,
Laisse le soleil s’approcher !
Tu comprendras peut-être
L’indifférent amour,
Et cependant sa force,
Le poids de sa fidélité.
Tu connaîtras le prix
De la fécondité.
mercredi 4 juin 2008
Je cherche indéfiniment la flamme,
La lampe tempête, la ruche
Où rassembler l’abeille des mots
Dans l'aile du soleil.
Sans cesse,
Je me cogne à la vitre,
Je cherche un passage.
Ce que la lumière sait accomplir,
Peut-être un jour
Y parviendrai-je aussi !
Laisser faire le silence
Comme s’il avait vraiment franchi,
Intact,
L’autre rive.
La lampe tempête, la ruche
Où rassembler l’abeille des mots
Dans l'aile du soleil.
Sans cesse,
Je me cogne à la vitre,
Je cherche un passage.
Ce que la lumière sait accomplir,
Peut-être un jour
Y parviendrai-je aussi !
Laisser faire le silence
Comme s’il avait vraiment franchi,
Intact,
L’autre rive.
mardi 3 juin 2008
Il t’a suffi d’une seule prière,
D’un seul chant fraternel
Pour ouvrir la croisée
Que tu tenais secrète,
D’un mot posé comme une lampe
Sur le seuil de ce jour
Pour entendre ta voix
Trembler dans sa lumière.
Il t’a suffi d’une seule étoile,
D’un matin silencieux,
D’un murmure accordé
Pour couvrir ta solitude
De rameaux et de fruits.
D’un seul chant fraternel
Pour ouvrir la croisée
Que tu tenais secrète,
D’un mot posé comme une lampe
Sur le seuil de ce jour
Pour entendre ta voix
Trembler dans sa lumière.
Il t’a suffi d’une seule étoile,
D’un matin silencieux,
D’un murmure accordé
Pour couvrir ta solitude
De rameaux et de fruits.
lundi 2 juin 2008
Le roc où tu avais bâti
C’était en toi ce sol nu,
Ce ciel dans tes mains
Dont toutes les cordes vibraient,
Le vent dont tu goûtais
La forte liturgie,
Le cercle exactement posé
Où ton silence respirait,
L’instant vertical
Dont tout l’espace jubilait,
La pierre toujours manquante
Où jamais tu ne reposerais.
C’était en toi ce sol nu,
Ce ciel dans tes mains
Dont toutes les cordes vibraient,
Le vent dont tu goûtais
La forte liturgie,
Le cercle exactement posé
Où ton silence respirait,
L’instant vertical
Dont tout l’espace jubilait,
La pierre toujours manquante
Où jamais tu ne reposerais.
dimanche 1 juin 2008
Je vous ai fait pour vivre
pour croître et danser dans vos branches
au ciel de ma lumière
je vous ai fait pour vivre
comme l'oiseau pour voler
Sylvie Reef
C’est un espace dénudé
Comme un désert entre vous,
Un océan sans prises
Sous les assauts du vent,
Un ciel
Planté dans la confiance,
Un tronc lisse comme une peau
Capable de se laisser toucher,
Un matin vulnérable
Soyeux comme un printemps,
Un jour aux ailes pures
Promis aux chants d’oiseau.
Comme un désert entre vous,
Un océan sans prises
Sous les assauts du vent,
Un ciel
Planté dans la confiance,
Un tronc lisse comme une peau
Capable de se laisser toucher,
Un matin vulnérable
Soyeux comme un printemps,
Un jour aux ailes pures
Promis aux chants d’oiseau.
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