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lundi 16 juin 2008

C’est cette écoute nocturne
Qui avait fait de toi
Cet amant des mots :

Cette poignée délicate de notes,
Blanches et noires,
Dispersées sur ton cœur.

*

Parfois l’écume, les rochers,
Un ciel à peine voilé
T’arrachaient le poème,

Et tu courrais l’écrire
A même les paumes de la mer
Dans les replis du vent.

*

La vie, tu la tenais
Haut levée devant toi
Comme un sacrement !

Et tu savais attendre,
Patienter longtemps
Sous les voiles du silence.

*

Tu ne négligeais rien,
Ni ton souffle tranquille,
Ni les croisées de l’âme.

Tu te tenais au vif
De ton indifférence,
Guettant le moindre signe,

Confiant malgré la nuit
Dans l’aile qui te portait.

*

Tu laissais la source au loin
Triompher de l’absence,

Ces ponctuations légères
Et ces éclaboussures,

La mort, cet axe pur,
Où la joie tournoyait.

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