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mercredi 29 février 2012

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Ces quelques mots inconnus tracés sur le sable, 
au moment de la plus grande urgence et du plus grand danger. 
La trace de ces mots d’amour et de pardon qui cherchaient passage. 
C’est dans ce retrait qu’elle se tient l’écriture-parole, 
sur le bord de cela qui ne peut encore être dit… 


JL
















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mardi 28 février 2012

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L’écriture-parole, 
ce fleuve qui fait craquer les glaces, 
ce courant qui emporte la banquise, 
ce printemps qui fendille l’écorce. 


JL
















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lundi 27 février 2012

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Il existe un hiatus, désormais inconciliable entre la construction institutionnelle et dogmatique dans laquelle on a cherché à enclore l’Evangile et la Parole qui s’est mise à travailler tout être dans sa chair. Comme si elle s’était affranchie de la cage des mots dans laquelle on a voulu la présenter pendant des siècles. Quitte à ce que la plus grande majorité ne fasse jamais l’expérience de cette souveraine liberté avec laquelle le souffle parfois nous redresse. Désormais est venu le temps du souffle qui cherche en toute chair son visage, dut-elle ne jamais s’en remettre à une pratique ou à un code d’avance établi.


JL
















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samedi 25 février 2012


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Tout au fond, c’est l’abandon au mystère, 
cette remise sans détour à celui qu’il appelle Abba, Père, 
qui ne cesse de le guider, de le déplacer, 
de le faire sortir de toutes les expressions religieuses dans lesquelles on voudrait l’enfermer,
de le garder en exode.


JL
















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vendredi 24 février 2012

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C’est ce vivant essentiel que je trouve en la personne du Christ, 
agnostique lui-même par rapport aux religieux de son temps, 
mais entièrement remis à la liberté d’un Souffle qui le révélerait ; 
cela dût-il passer par les plus irrecevables paradoxes. 


JL
















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jeudi 23 février 2012

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Ce qui a déjà été écrit reste à dire. 
Il n’y a pas de vérité sue une fois pour toutes. 
Elle ne vient qu’en marchant, 
chacun à notre pas, notre rythme. 
Chacun devant se dépouiller de tant de rites. 
Voilà pourquoi je me fie aussi à la recherche de mes amis agnostiques, rebelles, 
autant qu’à cette ouverture qu’ils révèlent en moi.
Plus que d’autres ils ont su faire place nette, 
sans perdre cependant ce goût du mystère.


L’intensité d’une vie humaine est telle, 
son potentiel de variations, 
qu’il est inutile de lui mettre un masque. 
Elle s’avance, dans sa souveraineté libre, 
étrangère et blessée.     


JL
















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