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vendredi 30 octobre 2020

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Ils ont ouvert le livre
Comme on découvre un champ de mines.
Ils ont dégoupillé les versets de la peur.
Ils ont défiguré le secret,
Couvert le nom divin de leurs cris de victoire.
Ils se sont faits juges pour liquider le pauvre
En tout homme comme  en eux-mêmes,
Et jusqu'en Celui qu'ils disaient honorer.

Ils ont fait flamber la revanche de Dieu,
Ils ont cru son heure arrivée.
Ils ont oublié la femme et l'homme
Et l’enfant,
Et le souffle qui parcourait les mondes,
Et toute la beauté.

Ils ont rempli de puissance le vide de leur âme
Couvert de sang leurs mains,
Cerné la terre de désolation.
Ils ont cru ceux qui les avaient trompés,
Ils ont éliminé toutes traces de leurs mensonges.
Ils ont détruits leurs sources                          
Et toutes voies qui les confondraient.

Ils s'en sont pris au plus sacré en eux
Comme au plus vulnérable qu'ils haïssaient.
Ils ont fait de leur religion un enfer,
Méprisant toute autre croyance
Et défigurant la voix de leurs prophètes.
Ils se sont rendus inaudibles
A force de vouloir être purs.
Ils ont fait de leur Dieu ce monstre redoutable
Confondant la vie et la mort :
Ils ont choisi le chemin contraire,
Préférant leur propre loi à celle gravée dans leur cœur. 

Ils ont rouvert la porte des désastres,
Ignorant que leur violence était déjà vaincue
En chaque victime innocente, 
En chaque amour brisé.
Ils ont fait place ainsi en tout homme
Au Pauvre venu s’y révéler.
Ils n’ont assassiné que leurs croyances.
Ils n’ont fait que rendre plus précieuse encore
La Vie même qu’ils ont refusée !

Jean Lavoué
www.enfancedesarbres.com

Photo : nuit du 29 au 30 octobre 2020, Un homme prie devant la Basilique Notre-Dame de Nice. Daniel Cole/AP/SIPA


Poème publié le 30 octobre 2016, voilà 4 ans... Solidarité avec toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté dont la foi se trouve ainsi défigurée...














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jeudi 29 octobre 2020

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Comment garder la voix
Comment garder le Chant
Quand les jours s'obscurcissent 

Nous élaguerons la fausse parole
Pour percer un chemin
Dans les ronciers de l'âme 

Nous retrouverons des masures d'enfance
Où les pauvres s'asseyaient 
En silence près du feu 

Ils tenaient compagnie aux plantes
Aux  arbres aux animaux 
Et tendaient sans trembler
La baguette des sources 

Nous serons ainsi les uns avec les autres
Compagnons de patience et tisserands de vie
Prenant soin de nos nuits 
De nos mains sans sommeil
De nos ombres passagères 

En des clairières de tranquillité 
Nous garderons au cœur
L'assurance d'une brèche
La consolation des feuilles 
La promesse d'un printemps 

Jean Lavoué, 28 octobre 2020 
























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mercredi 28 octobre 2020

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Merci, cher François Prouteau, pour cette CARTE BLANCHE sur RCF le LUNDI 26 OCTOBRE À 12H11 

Parole-Ecriture d’Espérance pour couvre-feu

La pandémie a ralenti voire arrêté certains secteurs de la vie culturelle. Ce n’est pas le cas de la lecture, si l’on en croit la vente des livres qui explose. Et le couvre-feu dès 21h risque encore d’accentuer le phénomène. 

Parmi les coups de cœur des derniers jours, je veux vous parler d’un ouvrage édité par L’enfance des arbres et intitulé Avec Jean Sulivan, dans l’espérance d’une Parole.
L’ouvrage est un recueil de témoignages, quarante ans après la mort de Jean Sulivan. On compte parmi les contributeurs et amis, Jean Lavoué bien sûr, Colette Nys Mazure, Gabriel Ringlet, Dominique Collin, Jean-Claude Guillebaud, ou encore Bertrand Révillion.
Ce livre rend donc hommage à l’écrivain prêtre Jean Sulivan, un des plus originaux de la deuxième partie du XXè siècle, auteur d’une trentaine de romans et d’essais. Il faut saluer avant tout en lui l’homme de parole. On le sait la parole est créatrice, elle chante dans les mots du poète, en liberté. Jean Sulivan écrit : « Avant d’agir politiquement, la foi agit poétiquement, crée le regard neuf, chante le magnificat ». «  La Parole c’est ce « Lève-toi et marche » qui n’en finit pas d’être dit et de nous créer ».
Pour Bertrand Révillon, Jean Sulivan a su montrer combien Dieu est insaisissable, « à la minute où on croit le connaître, il disparaît à notre regard, comme aux yeux des marcheurs d’Emmaüs. [...] Ce Dieu des profondeurs, comment être sûr de ne pas l’inventer pour son propre bonheur ? » interroge Sulivan dans un raccourci fulgurant. [...] Oui, oser briser, encore et toujours, les idoles d’argile de nos fausses certitudes sur Dieu ». Oui, oser briser toutes les idoles que l’on se fabrique ou que l’on fabrique pour nous, nos idoles les plus sacrés.
Juste après, Jean-Claude Guillebaud évoque la voix matinale de Sulivan, celle qui réveille et désinstalle ceux dont l’âme est habituée : « Je ne citerai que ces lignes : « Quelqu’un qui dit sa petite vérité me rapproche plus du Christ que les malabars et les techniciens du salut [...] L’Évangile, livre parole, plonge dans l’Ouvert de l’instant. Il est le livre insurgé. Le lire, c’est naître ailleurs » ». C’est cette insurrection qui est vitale dans la parole-écriture de Sulivan, celle du Dieu pauvre qui n’est que don et donne la vie.
Il faut lire la soixantaine de contributions, pour comprendre la force des écrits de cet homme puisés dans L’Évangile, des textes qui éveillent et ne laissent pas tranquille : Avec Jean Sulivan, dans l’espérance d’une parole.



















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mardi 27 octobre 2020

 



Belle rencontre hier au festival du livre de Carhaix autour de René Guy Cadou, en compagnie de l'ami Pierre Tanguy. Ouest-France du 26 octobre 2020, édition de Quimper.











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jeudi 22 octobre 2020

 




 

Jean Sulivan, quel héritage ?

 

 

Il y a quarante ans disparaissait l'écrivain breton Jean Sulivan. Renversé par une voiture, il ne fut retrouvé par ses amis à l’hôpital de Boulogne-Billancourt que quelques jours plus tard. Il y avait été admis, en effet, sous son nom d’état-civil : Joseph Lemarchand. Il ne survécut pas à ses blessures et mourut le 16 février 1980 à l'âge de 66 ans.

 

Joseph Lemarchand était né le 30 octobre 1913 d'une famille paysanne de Montauban-de-Bretagne. Il connut à peine son père qui fut tué à la guerre. Sa mère se remaria, ce qui fut pour lui une blessure. En dépit de plusieurs demi-frères et sœurs, il se considéra toujours comme un fils unique. Après des études à Chateaugiron puis au grand séminaire de Rennes, il fut ordonné prêtre en 1938. Il exerça cette fonction avec passion, son talent oratoire lui valant d'indéniables succès. Aumônier des étudiants puis professeur au lycée Saint-Vincent de Rennes, il organise des conférences, crée un ciné-club, « La chambre noire » et un journal mensuel, « Dialogues-Ouest ». Il invite des intellectuels, des artistes et des réalisateurs de renom... Il est alors l'un des animateurs reconnus de la vie intellectuelle rennaise.

 

« Crise existentielle »

 

Mais son principal débat intérieur se joue avec son Église et notamment avec son propre statut clérical. Il en connaît tous les bénéfices secondaires en ce temps où la Bretagne est une terre encore profondément catholique. Mais en même temps, il le vit comme une épreuve et un carcan. C'est une véritable crise existentielle qu'il traverse. 

 

« Mes lecteurs, ma paroisse »

 

Celle-ci débouchera sur une totale métamorphose de sa vocation. L'écriture, avec la publication d'un premier roman en 1958, Le voyage intérieur, sera désormais la voie l'arrachant au statut et à la position de pouvoir clérical dont il avait connu les facilités mais aussi les abus. Il prend un pseudonyme, Jean Sulivan, inspiré du titre d’un film irlandais. Après ses premiers succès en littérature, il quitte Rennes, dès le début des années 60, pour rejoindre Paris et s'immerger entièrement dans le fleuve de l'écriture. L'archevêque de Rennes, le cardinal Roques, l'autorise à ne plus exercer d’autre ministère que celui d’écrivain.

 

« Mes lecteurs, ma paroisse… », écrit-il en effet. En vingt ans, il publie près d'une trentaine d'ouvrages. Il a une influence profonde sur beaucoup de lecteurs en recherche au cours des années postconciliaires. 

Plus que nul autre, il perçoit la crise institutionnelle qui vient. Aussi, avec son style incomparable, prend-il l'option pour une voie de pauvreté spirituelle et d’intériorité. 

Ses romans et essais invitent au retournement et à l’exode. Auteur reconnu il est essentiellement publié par Gallimard où il dirige plusieurs collections.

 

Ami estimé d'Hubert Beuve-Mery, fondateur du Monde, il dispose aussi au journal de connivences solides. Ses ouvrages y sont chaleureusement recensés. 

À l'occasion des quarante ans de sa disparition, les éditions L'enfance des arbres (Hennebont) publient ces articles, mais aussi un ensemble de soixante témoignages parmi lesquels ceux de Jean-Claude Guillebaud, Colette Nys-Mazure, Claude Goure, Bertrand Révillion, Michel Cool, Robert Migliorini, Anne Sigier, Jacques Musset, Marc Leboucher, Joseph Thomas, Gabriel Ringlet, Robert Scholtus, Dominique Collin, Myriam Tonus, Guy Coq... 

Un livre d'hommage et de reconnaissance[1] pour un auteur qui a bouleversé le destin de bien des vies. 

 

https://www.editionslenfancedesarbres.com/dans-lespeacuterance-dune-parole--j-sulivan.html

 

 

Jean Lavoué, auteur et éditeur


Point de vue paru dans le journal Ouest-France, 

le 21 octobre 2020

















 

 

mercredi 21 octobre 2020

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Seul un dieu qui n'aurait plus besoin d'armes
Ni de croyances absolues
Ni de rites au goût d'ennui
Ni de femmes écartées
Ni de vies anéanties
Ni d'antiques religions
Ni même de prières
Un dieu qui n’excommunierait pas les autres dieux
Mais qui inviterait chaque être
À rejoindre l'unique en soi
Par le tronc de ses émerveillements
De ses silences accordés
De ses poèmes offerts à tous
De ses enfances retrouvées

Seul un dieu qui ne serait que racines
Confiées aux forces de la terre
Puissance humble de fraternité
Et d'élans aux frontières
Seul un dieu des forêts
Des étangs des vallées
Des arches salutaires

Seul un dieu des ciels et des déserts
Des astres des océans
Des fleuves des continents
Seul un dieu des oiseaux                       
Un dieu mêlé à notre souffle
Agenouillé en nos étreintes
Échappant à toutes nos prises
Mais appelant de toutes ses forces nos caresses

Seul un dieu sans jugement
Un dieu d’absence ardente
Un dieu d’enlacement et de présence
Un prince en pauvreté
Épousant  la paume dénudée de nos mains
Pourrait encore nous sauver.

Jean Lavoué, 21 octobre 2016

Photo : sculpture Nella Buscot











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mardi 20 octobre 2020

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Hier j'ai écrit un poème 
Qui n'est pas un poème :
Comment porter des notes, un rythme
Sur une partition écrasée par la douleur ?
Les croches, les noires sont trop lourdes,
Elles dévalent aussitot le tablier des larmes. 

L'incompréhension nous tétanise, 
Les sanglots de la rue nous submergent,
Notre prière est muette,
Les tourbillons de la colère pourraient nous aveugler : 
Comment tenir haute et sans haine 
La lampe de la lucidité ? 

Nous marcherons longtemps
Le long de ce grillage de la peur
Où l'amour d'un homme
Pour ses élèves et pour les siens
Se heurte à l'ignorance obscure
Et au couteau de la haine. 

C'est tout un peuple impuissant
Qui se trouve avec lui à genoux,
Notre part commune,
Notre soif de tendresse,
Notre espérante humanité. 

Avec lui nous resterons debout,
Nous garderons la tête haute
Pour voir par-delà le voile des détresses
L'horizon où nos enfants un jour vogueront. 

Même en deuil du Poème
Nous ne cesserons de guetter l'heure où 
Lui, le Poème, se lèvera pour nous. 

Jean Lavoué, 20 octobre 2020

























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lundi 19 octobre 2020

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Le Poème à genoux
Humilié 
Est le seul à nous parler de Vie
Quand le mensonge
Au nom duquel on tue
Ne nous parle que de mort 

Jusqu'où serons-nous complices
Des forces de l'argent et du pétrole
Qui divisent l'humain
Et répandent la terreur ? 

Tant qu'à la vérité
Nous préférerons le commerce des armes
Tant que nous serons dépendants
De cet or noir 
Au nom de dieu qui salit tout ! 

Le spectre de la peste brune
Nous hante à nouveau
Le désir de la vengeance brute
Où nous perdrons cœur et visage 

Parviendrons-nous à nous souvenir
Que le portrait de la victime innocente
Que l'on brandit
Nous parle du plus intime de nous 

Pas d'autre voie
Pour en finir avec la violence
Pour honorer la Source en nous
Que de renoncer à toutes formes de sacrifices 

Il marche humblement
Toute sa vie donnée 
Celui en qui
Quelles que soient nos croyances
Nos incroyances 
Nous nous reconnaissons frères 

Seule l'obscurité du fanatisme
Nous sépare
Quand la lumière de celui qui s'offre 
Pour la vérité et pour nous
Nous unit. 

Jean Lavoué, lundi 19 octobre 2020 

Photo : Un millier de personnes se sont rassemblées à Lille pour rendre hommage à Samuel Paty, enseignant sauvagement assassiné à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). (©JB/Lille actu)

















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samedi 17 octobre 2020

 


Si le pommier ne fleurit pas en vous, il n'y a pas de printemps.

Jean Sulivan



Mini-interview par Magalie de L'Abbaye de St-Jacut-de-la-Mer  (Lettre d’octobre 2020)

Avec Jean Sulivan, dans l’espérance d’une parole

Poète, écrivain, Jean Lavoué a créé en février 2017 la maison d’édition L’enfance des arbres. La voie qui consiste d’abord à chercher à habiter le poème du monde est la marque de cet éditeur. Au-delà de recueils de poésie, des récits, des témoignages ou des essais sont aussi publiés, pourvu qu’ils soient attentifs à cette quête d’une voie libre de l’intériorité, ouverte à l’altérité et au dialogue avec les autres formes d’expression spirituelle, loin donc des croyances ou des visions exclusives de la vérité.
C’est dans cette ligne que va sortir le 15 octobre 2020 le dernier recueil Avec Jean Sulivan, dans l’espérance d’une parole. Jean Lavoué nous livre ce qui l’a inspiré.

Pourquoi parler de Jean Sulivan aujourd’hui ?

Cet ouvrage collectif, Avec Jean Sulivan, Dans l’espérance d’une parole, est l’occasion de faire mémoire de cet auteur à l’occasion des quarante ans de sa disparition. Il a compté pour beaucoup de chrétiens en recherche au cours des années 60-70. Depuis son nom semble s’effacer, mais il reste une empreinte vive pour un grand nombre, une rencontre essentielle dont la portée ne s’est pas démentie jusqu’à ce jour. En témoignent la soixantaine de témoignages recueillis dans ce livre. Parmi eux, plusieurs amis de l’abbaye de Saint-Jacut comme Myriam Tonus, Dominique Collin, Joseph Thomas, Malou Le Bars, Jacques-Yves Bellay, Jacques Bonnadier, Simone Gendrot, Jacques Musset, Gabriel Ringlet, Colette Nys-Mazure, Jean-Claude Guillebaud…

Est-ce qu’on n’a pas déjà tout dit sur Jean Sulivan ?

Ce qui fait l’actualité de Jean Sulivan et de son écriture une œuvre-source, toujours à reprendre, c’est qu’il a perçu avant beaucoup le basculement du monde chrétien vers une autre réalité qu’il cherchait à percevoir de toutes ses antennes d’écrivain. Il s’était senti en exil dans son statut clérical ainsi que dans l’Église préconciliaire. Aussi, choisit-il l’exode et l’écriture pour se retrouver lui-même au cœur du monde où germe la parole évangélique. Ce faisant, il a précédé beaucoup de croyants qui depuis se sont sentis d’autant mieux enracinés spirituellement qu’ils avaient quitté une terre religieuse où eux aussi se considéraient comme des exilés du souffle.

Votre précédent livre était sur René-Guy Cadou. Y-a-t-il une filiation ?

Je dirais oui et non. Bien sûr, aucun lien entre les deux écrivains. L’un est issu de la plus pure tradition catholique, rurale et bretonne. L’autre est de milieu totalement laïc, fils et petit-fils d’instituteur, avec certes un ancrage terrien lui aussi dans sa Brière natale, mais tout autant enfant de Saint-Nazaire et de Nantes. Cadou est pour moi un homme du dehors qui, du fond de son expérience poétique, va laisser jaillir une vraie connivence avec la parole évangélique. Sulivan est lui un homme du dedans : l’écriture l’aidera à s’extirper d’une culture religieuse qui avait pour lui mis en cage la Parole.


Interview/site de l'abbaye











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jeudi 15 octobre 2020

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Le voici disponible aujourd'hui cet "avec Jean Sulivan" attendu...! Merci aux auteurs qui ont répondu avec enthousiasme à mon invitation du mois de mai pour contribuer à cet ouvrage…

L’écrivain Jean Sulivan est mort accidentellement le 16 février 1980. Quarante ans après sa mort, les éditions L’enfance des arbres lui rendent hommage à travers ce recueil de témoignages : soixante lectrices et lecteurs ont accepté de dire en quoi cette écriture était restée pour eux chant et source, parole essentielle. Le journal Le Monde a également autorisé la publication des articles chaleureux ayant accompagné la sortie des livres de Sulivan.

AVEC LES TÉMOIGNAGES DE :

Charles Austin - Yolande Barbedette - Maria Antonietta la Barbera - Jacques-Yves Bellay - Geneviève Berthezène - Dominique Boidin - Jacques Bonnadier - Marie Botturi - Brigitte Brender - Arnaud   Choutet - Anne Chupin - Michel Cool - Dominique Collin - Guy Coq - Dominique Dao Huu Bao - Françoise Derouet - Rouillé - Vincent Doulain - Lise - Simone Gendrot - Patrick Gormally - Claude Goure - Christine Guenanten - Jean-Claude Guillebaud - Gilles Herlédan - Marie-Laure Herlédan - Christiane Keller – Corinne Kitous - Bruno Lalonde - Bernard Lamy - Rémi Landais - Martin G. Laramée - Jean Lavoué - Malou Le Bars - Marc Leboucher - Paul Legavre - Guy Legrand - René Lemay - Eamon Maher - Jean    Marichez - Robert Migliorini - Hélène Mora - Jacques Musset - Colette Nys-Mazure - Frédéric Pagès - René Poujol - Anne Prouteau - Bertrand Révillion - Gabriel Ringlet - Patrice Saliot - Bernard-Joseph Samain - Robert Scholtus - Anne Sigier - Geneviève de Simone-Cornet - Pierre Tanguy - Joseph Thomas - Myriam Tonus - Gérard Vincent - Marie-Thérèse Weisse

Le livre (380 pages, 20 euros + 3,50 euros - frais de port offerts à partir de 2 exemplaires) peut être commandé dans toutes les librairies et est disponible aux éditions L’enfance des arbres :





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