Où le ciel s’ouvre !
Les racines affluent,
Le sol ne t’a pas quitté,
Tu t’avances au rythme de tes pas,
Tu marches
Dans la confiance de ton nom.
L’oiseau dit l’exacte aventure.
Tes mains voltigent
De branche en branche.
Tu es là de plain-pied
Dans la gravité du temps.
Tout peut t’arriver
Et rien n’est menaçant.
Tu ne vois pas tes compagnons
Mais ils t’assurent de leur présence.
Le vide est apprivoisé.
Tu gagnes en toi des espaces neufs.
La douleur peut bien demeurer
Mais son souvenir s’efface.
Tu deviens familier de la joie.