Un jour, j’ai fui les mots,
Leurs coques vides.
Ils me cachaient le Dieu
Auquel on m’invitait.
J’ai repoussé l’aisance
Qu’ils croyaient me donner,
Les peurs, les rites,
Leur sombre lucidité.
Et je me suis trouvé
Plus nu qu’un sol d’hiver,
Retourné au-dedans
Comme un ciel sans témoin,
Capable de me taire
Comme un animal affamé.
J’ai senti sourdre en moi
Un chant informulé,
Leurs coques vides.
Ils me cachaient le Dieu
Auquel on m’invitait.
J’ai repoussé l’aisance
Qu’ils croyaient me donner,
Les peurs, les rites,
Leur sombre lucidité.
Et je me suis trouvé
Plus nu qu’un sol d’hiver,
Retourné au-dedans
Comme un ciel sans témoin,
Capable de me taire
Comme un animal affamé.
J’ai senti sourdre en moi
Un chant informulé,
Une parabole indicible,
Les mains aveugles dans la nuit
Qui nouaient à mes reins
Un tablier d'amour.
Les mains aveugles dans la nuit
Qui nouaient à mes reins
Un tablier d'amour.
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