Blog Jean Lavoué "Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant! Ils se parlent entre eux et ils vous parleront si vous écoutez." Tatanga Mani, Pieds nus sur la terre sacrée... "Il faut reboiser l'âme humaine." Julos Beaucarne
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lundi 31 mars 2008
dimanche 30 mars 2008
samedi 29 mars 2008
vendredi 28 mars 2008
jeudi 27 mars 2008
mercredi 26 mars 2008
mardi 25 mars 2008
lundi 24 mars 2008
dimanche 23 mars 2008
jeudi 20 mars 2008
Dès que ce manque est touché
Tu te mets à respirer un autre air,
Ton cœur à battre un autre rythme,
Les mots à s’ordonner autrement !
Il te faut consentir
A descendre en ce lieu
Où rien n’est donné à l’avance,
Où chaque lettre,
En entrant,
Se signe,
Où tu découvres toutes choses
En marchant.
Tu as besoin de ce lieu paisible en toi
Pour respirer.
Sans le chant saurais-tu t’orienter ?
Tu te mets à respirer un autre air,
Ton cœur à battre un autre rythme,
Les mots à s’ordonner autrement !
Il te faut consentir
A descendre en ce lieu
Où rien n’est donné à l’avance,
Où chaque lettre,
En entrant,
Se signe,
Où tu découvres toutes choses
En marchant.
Tu as besoin de ce lieu paisible en toi
Pour respirer.
Sans le chant saurais-tu t’orienter ?
mercredi 19 mars 2008
Peut-être qu’un seul poème,
Un jour, un matin,
Rassemblerait tout l’amour
Que tu portes en toi,
Peut-être mettrait-il le feu
A toutes tes fenêtres,
Sortirait-il pieds nus
Dans le vent en courant,
Peut-être danserait-il léger
Tel un astre filant,
Vers le noir obscur
Où perce
Le diamant de son chant.
Pour Christiane Singer
En ce Mercredi Saint de son départ
Voilà un an!
S’il n’y avait ces rencontres
Dans la Voie lactée,
Ces rendez-vous impromptus,
Ces noces des matins,
S’il n’y avait cette heure
Qui frappe au tympan du monde,
S’il n’y avait ce silence
Quand il vous a frôlés,
S’il n’y avait cette terre promise,
En vous,
Qui brûlait,
Pâques, dont les bourgeons
Entre vos doigts flambaient,
La Vie vous aurait-elle jamais fait
Ce cadeau
D’une gloire insensée ?
Le chant
D’un seul tenant
Célébrant votre royauté!
Un jour, un matin,
Rassemblerait tout l’amour
Que tu portes en toi,
Peut-être mettrait-il le feu
A toutes tes fenêtres,
Sortirait-il pieds nus
Dans le vent en courant,
Peut-être danserait-il léger
Tel un astre filant,
Vers le noir obscur
Où perce
Le diamant de son chant.
Pour Christiane Singer
En ce Mercredi Saint de son départ
Voilà un an!
S’il n’y avait ces rencontres
Dans la Voie lactée,
Ces rendez-vous impromptus,
Ces noces des matins,
S’il n’y avait cette heure
Qui frappe au tympan du monde,
S’il n’y avait ce silence
Quand il vous a frôlés,
S’il n’y avait cette terre promise,
En vous,
Qui brûlait,
Pâques, dont les bourgeons
Entre vos doigts flambaient,
La Vie vous aurait-elle jamais fait
Ce cadeau
D’une gloire insensée ?
Le chant
D’un seul tenant
Célébrant votre royauté!
mardi 18 mars 2008
lundi 17 mars 2008
dimanche 16 mars 2008
samedi 15 mars 2008
Quand tu ne fais plus qu’un
Avec ton silence et ta nuit,
Que tu sens tout effort
Inutile,
Quand tu n’as plus le goût
Qu’à cette absence pure,
Quand les mots,
Les images,
Les sons ont disparu,
La lumière peut naître
D'elle-même.
Tu es tout près d'atteindre
La forêt
Que tu cherches.
Tout est franchi
Par un unique espace,
L'intimité
Du monde.
Les oiseaux calmes
Passent à travers nous ;
Je veux grandir,
Je vois dehors :
C'est l'arbre
Qui grandit en moi.
Rainer Maria Rilke
Avec ton silence et ta nuit,
Que tu sens tout effort
Inutile,
Quand tu n’as plus le goût
Qu’à cette absence pure,
Quand les mots,
Les images,
Les sons ont disparu,
La lumière peut naître
D'elle-même.
Tu es tout près d'atteindre
La forêt
Que tu cherches.
Tout est franchi
Par un unique espace,
L'intimité
Du monde.
Les oiseaux calmes
Passent à travers nous ;
Je veux grandir,
Je vois dehors :
C'est l'arbre
Qui grandit en moi.
Rainer Maria Rilke
vendredi 14 mars 2008
mardi 11 mars 2008
lundi 10 mars 2008
dimanche 9 mars 2008
La joie d’écrire
Pour un cœur
Que tu ne vois pas
Mais que tu sens là
Bien présent,
A tes côtés,
Qui cherche avec toi
la lumière.
Ecrire pour un chant,
une voix,
Dont tu entends partout
Le rire clair.
Ecrire
Pour dire la fleur,
l'instant béni,
L’éphémère,
Où tu éprouves
Depuis le seuil
La vie en son Ouvert.
« Etre artiste, c’est ne pas compter, c’est croître comme l’arbre qui ne
presse pas sa sève, qui résiste confiant au grand vent du printemps, sans
craindre que l’été puisse ne pas venir. L’été vient mais il ne vient que
pour ceux qui savent attendre, aussi tranquilles et ouverts que s’ils
avaient l’éternité devant eux. » Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète
Pour un cœur
Que tu ne vois pas
Mais que tu sens là
Bien présent,
A tes côtés,
Qui cherche avec toi
la lumière.
Ecrire pour un chant,
une voix,
Dont tu entends partout
Le rire clair.
Ecrire
Pour dire la fleur,
l'instant béni,
L’éphémère,
Où tu éprouves
Depuis le seuil
La vie en son Ouvert.
« Etre artiste, c’est ne pas compter, c’est croître comme l’arbre qui ne
presse pas sa sève, qui résiste confiant au grand vent du printemps, sans
craindre que l’été puisse ne pas venir. L’été vient mais il ne vient que
pour ceux qui savent attendre, aussi tranquilles et ouverts que s’ils
avaient l’éternité devant eux. » Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète
samedi 8 mars 2008
vendredi 7 mars 2008
jeudi 6 mars 2008
mercredi 5 mars 2008
mardi 4 mars 2008
Ecrire disais-tu,
Cette vocation que l’on choisit
Chaque matin.
Et c’était vaste
Comme la terre entière,
Simple comme je jour,
Evident
Comme la table
Ouverte devant toi.
C’était le ciel
Qui chantait aux fenêtres,
C’était l’étoile
Qui te tendait les bras.
Ecrire disais-tu,
Et tu laissais l’appel
Retentir silencieux
Tout au fond de toi.
Cette vocation que l’on choisit
Chaque matin.
Et c’était vaste
Comme la terre entière,
Simple comme je jour,
Evident
Comme la table
Ouverte devant toi.
C’était le ciel
Qui chantait aux fenêtres,
C’était l’étoile
Qui te tendait les bras.
Ecrire disais-tu,
Et tu laissais l’appel
Retentir silencieux
Tout au fond de toi.
lundi 3 mars 2008
Tu as appris à pratiquer
Cette méditation singulière
Où tu guettes chaque mot
Venant se poser sur ta main.
Elle suppose ni plus ni moins
De silence qu’une prière,
Ni plus ni moins de solitude,
De présence et de foi.
Tu te demandes parfois
Si elles ne s’entendent pas,
L’une et l’autre,
A merveille
Pour s’échanger des oiseaux
Que toi, tu ne vois pas.
Cette méditation singulière
Où tu guettes chaque mot
Venant se poser sur ta main.
Elle suppose ni plus ni moins
De silence qu’une prière,
Ni plus ni moins de solitude,
De présence et de foi.
Tu te demandes parfois
Si elles ne s’entendent pas,
L’une et l’autre,
A merveille
Pour s’échanger des oiseaux
Que toi, tu ne vois pas.
dimanche 2 mars 2008
Il fait soleil sur les bords de ta vie
Dès que tu t’apprivoises,
Ne te laisse pas acclimater !
Tu es resté l’incroyable contemporain
De cette fleur coupée
Dont le parfum t’enivre.
Ah ! Si l’on pouvait entendre
Tous les chants silencieux
Qui emplissent la terre,
Tous les chants de douleur
Et tous les chants de joie !
Le monde enfin serait lisible.
Dès que tu t’apprivoises,
Ne te laisse pas acclimater !
Tu es resté l’incroyable contemporain
De cette fleur coupée
Dont le parfum t’enivre.
Ah ! Si l’on pouvait entendre
Tous les chants silencieux
Qui emplissent la terre,
Tous les chants de douleur
Et tous les chants de joie !
Le monde enfin serait lisible.
samedi 1 mars 2008
Autour de quel centre,
De quel vide étrange,
Ta vie s’est-elle mise à vibrer ?
Tâche de le percevoir
Et reviens-y sans cesse !
Ces clairières ouvertes
Aux vents du large,
A toi de les vouloir,
A toi de les créer !
Il te fallait
Ces terres nues où respirer,
Guetter le moindre souffle,
Faire confiance au chant
Qui se murmurait.
De quel vide étrange,
Ta vie s’est-elle mise à vibrer ?
Tâche de le percevoir
Et reviens-y sans cesse !
Ces clairières ouvertes
Aux vents du large,
A toi de les vouloir,
A toi de les créer !
Il te fallait
Ces terres nues où respirer,
Guetter le moindre souffle,
Faire confiance au chant
Qui se murmurait.
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