
Blog Jean Lavoué "Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant! Ils se parlent entre eux et ils vous parleront si vous écoutez." Tatanga Mani, Pieds nus sur la terre sacrée... "Il faut reboiser l'âme humaine." Julos Beaucarne
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dimanche 30 décembre 2007
samedi 29 décembre 2007
vendredi 28 décembre 2007
jeudi 27 décembre 2007
mardi 25 décembre 2007
lundi 24 décembre 2007
samedi 24 novembre 2007
Maintenant les cuivres
les violons
l’orchestre des grèves
qui accompagne
le chant délivré
la marche comme une danse
entre vagues et lumières
Seul l’oiseau s’accorde l’instant
avec l’intensité voulue
Ce retournement joyeux
de la mort dans la vie
Les ailes battant la mesure
dans l’éclat des percussions et du soleil
les violons
l’orchestre des grèves
qui accompagne
le chant délivré
la marche comme une danse
entre vagues et lumières
Seul l’oiseau s’accorde l’instant
avec l’intensité voulue
Ce retournement joyeux
de la mort dans la vie
Les ailes battant la mesure
dans l’éclat des percussions et du soleil
vendredi 23 novembre 2007
Très peu de mots
plongés dans leur naissance
configurent l’avenir
Ta mort
dit le passage
tout passage
sans cesse recommencé
plongés dans leur naissance
configurent l’avenir
Ta mort
dit le passage
tout passage
sans cesse recommencé
jeudi 22 novembre 2007
Il marche seul désormais
dans l'assurance d'un deuil
La force d'une communion
Rien ne le nourrit plus
que ce silence en sa vie
ce chant
juste avant la parole
dans l'assurance d'un deuil
La force d'une communion
Rien ne le nourrit plus
que ce silence en sa vie
ce chant
juste avant la parole
mercredi 21 novembre 2007
mardi 20 novembre 2007
J'écris à ma manière
simple
étonnée
sur les feuillages de ton mystère
De ce côté-ci de la terre
ton souffle est doux
comme l'haleine des chevaux
Si je disperse pour toi
ces mots sans bruit
tels des bols de grès
sur la table du silence
Seras-tu de cette fête
simple
étonnée
sur les feuillages de ton mystère
De ce côté-ci de la terre
ton souffle est doux
comme l'haleine des chevaux
Si je disperse pour toi
ces mots sans bruit
tels des bols de grès
sur la table du silence
Seras-tu de cette fête
dimanche 18 novembre 2007
Sur le mur du jardin
entre ombre et lumière
une rose trémière saigne
Le ciel est en voyage
Le poème soulève
les pierres de ta vie
scellées
entre ombre et lumière
une rose trémière saigne
Le ciel est en voyage
Le poème soulève
les pierres de ta vie
scellées
jeudi 15 novembre 2007
C'est ainsi que tu es
Tu parles par ma voix
mes nuits sont tes silences
mes jours disent l'absence
dont tu me renouvelles
Tu guides vers ce qui est profond
tu ne veux rien de conforme
tu ne retiens pas l'apparence
tu es ce qui surprend
Tu sais la vie au-delà de la vie
tu orientes
tu montres le chemin
Tu es cette imperceptible vibration
ce très léger battement d'ailes
de l'éternité dans le temps
Tu ouvres mon aujourd'hui
Tu parles par ma voix
mes nuits sont tes silences
mes jours disent l'absence
dont tu me renouvelles
Tu guides vers ce qui est profond
tu ne veux rien de conforme
tu ne retiens pas l'apparence
tu es ce qui surprend
Tu sais la vie au-delà de la vie
tu orientes
tu montres le chemin
Tu es cette imperceptible vibration
ce très léger battement d'ailes
de l'éternité dans le temps
Tu ouvres mon aujourd'hui
mardi 13 novembre 2007
Nul échafaudage
pour m'élever dans ta lumière
Seule la mémoire des traces
que tu laissas
sur mes rivages
Je reste là
pour ton passage
Veillant ton visage
incendié
pour m'élever dans ta lumière
Seule la mémoire des traces
que tu laissas
sur mes rivages
Je reste là
pour ton passage
Veillant ton visage
incendié
lundi 12 novembre 2007
Aucun mot
ne dira jamais
la joie apaisée du passage
Il y eut tant de douleurs
sur ces rives du monde
Tant de bonheurs
muets
Pour un printemps
qui ressuscite
je donnerais l'été
et l'automne
et l'hiver
et toutes les saisons dénudées
de mon cœur
Je couvrirais de renoncules
les terres obscures
de nos nuits
ne dira jamais
la joie apaisée du passage
Il y eut tant de douleurs
sur ces rives du monde
Tant de bonheurs
muets
Pour un printemps
qui ressuscite
je donnerais l'été
et l'automne
et l'hiver
et toutes les saisons dénudées
de mon cœur
Je couvrirais de renoncules
les terres obscures
de nos nuits
dimanche 11 novembre 2007
Lorsqu'un corps
hérite de son âme
il devient lourd
dense
charnel
Il saura griffer
de blessures profondes
la matière de la vie
Il porte la marque indélébile
de sa naissance et de sa mort
hérite de son âme
il devient lourd
dense
charnel
Il saura griffer
de blessures profondes
la matière de la vie
Il porte la marque indélébile
de sa naissance et de sa mort
samedi 10 novembre 2007
mercredi 7 novembre 2007
Ce papillon des grèves
tu l'emportes avec toi
C'est ta lumière
pour les jours noirs
Ton chant secret
Ta part épousée du soleil
tu l'emportes avec toi
C'est ta lumière
pour les jours noirs
Ton chant secret
Ta part épousée du soleil
lundi 5 novembre 2007
Ecrire
c'est laisser le vent
s'emparer de toi
Tu ne sais d'où il vient
ni où il va
tu suis la main
et son mouvement léger
de plénitude
sur l'abîme
c'est laisser le vent
s'emparer de toi
Tu ne sais d'où il vient
ni où il va
tu suis la main
et son mouvement léger
de plénitude
sur l'abîme
dimanche 4 novembre 2007
Cette lumière sur nos visages
c'était donc toi
Ce soleil partagé
Ainsi je chemine avec toi
je marche à la boussole
aimanté par l'absence
Les mots mêmes qui se taisent
m'enseignent
Je te devine
à la fraction du pain
La vie même partagée
pour relier l'indicible
Qu'à jamais ne se ferme la blessure
c'était donc toi
Ce soleil partagé
Ainsi je chemine avec toi
je marche à la boussole
aimanté par l'absence
Les mots mêmes qui se taisent
m'enseignent
Je te devine
à la fraction du pain
La vie même partagée
pour relier l'indicible
Qu'à jamais ne se ferme la blessure
samedi 3 novembre 2007
Si un chant te soulève
laisse faire le chant
Tu construis aujourd'hui même
une demeure pour la paix
aux cicatrices vivantes
comme des fenêtres
battant sur le large
Tu t'installes mendiant
dans le silence d'un amour
tu touches au centre de ta vie
comme à l'instant inconsolé
où tout s'éveille
Mourir se peut-il
éperdument joyeux
laisse faire le chant
Tu construis aujourd'hui même
une demeure pour la paix
aux cicatrices vivantes
comme des fenêtres
battant sur le large
Tu t'installes mendiant
dans le silence d'un amour
tu touches au centre de ta vie
comme à l'instant inconsolé
où tout s'éveille
Mourir se peut-il
éperdument joyeux
mardi 30 octobre 2007
Un seul ami
lointain
séparé
au plus près de l'âme
sera toujours
le meilleur chemin vers soi
Puisses-tu devenir nomade
arrimé pour toujours
à un visage qui t'appelle
lointain
séparé
au plus près de l'âme
sera toujours
le meilleur chemin vers soi
Puisses-tu devenir nomade
arrimé pour toujours
à un visage qui t'appelle
lundi 29 octobre 2007
dimanche 28 octobre 2007
Parfois l'écriture
laisse sur la page
la trace d'un grand feu
J'écris : la vie demeure
à jamais
par le miracle de ton visage
Il reste
un chant secret
que nul exil
n'a trahi
laisse sur la page
la trace d'un grand feu
J'écris : la vie demeure
à jamais
par le miracle de ton visage
Il reste
un chant secret
que nul exil
n'a trahi
samedi 27 octobre 2007
Il habitait une maison du bout du monde
Une terre possédée par les oiseaux de mer
On l'aurait dit héritier de leur race
Il se méfiait des rites
prenait garde à toute entrave
à son amour
se fiait à la parole de ses amis
Dieu est au-delà de Dieu
Si par mégarde
l'ordre s'emparait de sa vie
il cherchait aussitôt la lucarne
pour regagner le jour
La force qui lui manquait
c'est en y renonçant
qu'il l'éprouvait
vendredi 26 octobre 2007
jeudi 25 octobre 2007
mercredi 24 octobre 2007
C'est ainsi qu'il faudrait écrire
par touches successives
à la manière d'un paysage
qui se donne à mesure
N'espère rien de la ligne continue
Fais jouer la lumière
Invite les sommets
à reposer sur leurs bases
Assieds-toi
et contemple
amusé
le spectacle imprévu
de la parole
par touches successives
à la manière d'un paysage
qui se donne à mesure
N'espère rien de la ligne continue
Fais jouer la lumière
Invite les sommets
à reposer sur leurs bases
Assieds-toi
et contemple
amusé
le spectacle imprévu
de la parole
mardi 23 octobre 2007
lundi 22 octobre 2007
Où avait-il contracté
cette inguérissable habitude d'écrire
Quelques livres l'auront blessé
une parole
un souffle
Il a appris à vivre avec
cette inguérissable habitude d'écrire
Quelques livres l'auront blessé
une parole
un souffle
Il a appris à vivre avec
dimanche 21 octobre 2007
Faut-il que flamboie la blessure
afin que germe la parole
Ta vie à jamais lestée
du poids d’un silence
Restent pour le regard
quelques traces d’oiseaux sur le sable
Et pour le chant
la musique du nom gravé
Soleil des grèves
Les haies
de la douleur
circonscrivent
des grèves d’or
La Pâque des mers
Anne-josé Lemonnier
Soleil des grèves
samedi 20 octobre 2007
Ici
Où le pain que tu romps
Affranchit la demeure
Ici
Où s’accomplit le jour
Au levain de la joie
Où le pain que tu romps
Affranchit la demeure
Ici
Où s’accomplit le jour
Au levain de la joie
vendredi 19 octobre 2007
jeudi 18 octobre 2007
Ici
Où souffle un vent léger
Jailli du fond de soi
Ici
Où la fête va sans dire
Où les boiteux sont rois
Où souffle un vent léger
Jailli du fond de soi
Ici
Où la fête va sans dire
Où les boiteux sont rois
mercredi 17 octobre 2007
Ici
Où toute marche naît
D’un vide qui t’appelle
Ici
Où l’inconnu partout
Entrouvre ses parois
Où toute marche naît
D’un vide qui t’appelle
Ici
Où l’inconnu partout
Entrouvre ses parois
mardi 16 octobre 2007
Ici
Où chaque fruit
Qui tombe
Soulève
La terre entière
Ici
Où chaque homme
Qui meurt
Pousse ses branches
En toi
Où chaque fruit
Qui tombe
Soulève
La terre entière
Ici
Où chaque homme
Qui meurt
Pousse ses branches
En toi
lundi 15 octobre 2007
Ici
Où la fougère
Est mûre
Où la ronce rougeoie
Ici
Où toutes mains célèbrent
Que la forêt
Emploie
Où la fougère
Est mûre
Où la ronce rougeoie
Ici
Où toutes mains célèbrent
Que la forêt
Emploie
dimanche 14 octobre 2007
Ici
Où l’arbre qui fleurit
Sans fin porte le monde
Ici
Où les quatre saisons
De très loin
Se répondent
Où l’arbre qui fleurit
Sans fin porte le monde
Ici
Où les quatre saisons
De très loin
Se répondent
samedi 13 octobre 2007
Ici
Où l’écorce du livre
Semble chercher le ciel
Ici
Où la feuille des mots
Tremble dans la lumière
Où l’écorce du livre
Semble chercher le ciel
Ici
Où la feuille des mots
Tremble dans la lumière
vendredi 12 octobre 2007
Ici
Où tu demeures en toi
Familier de ta faim
Ici
Où tu poses
Ton pas
Dans l’humus des chemins
Où tu demeures en toi
Familier de ta faim
Ici
Où tu poses
Ton pas
Dans l’humus des chemins
jeudi 11 octobre 2007
Ici
Où l’instant
Te saisit
T’emporte
Vers toi-même
Ici
Où la vie
Est entière
Où l’horizon
Est là
Où l’instant
Te saisit
T’emporte
Vers toi-même
Ici
Où la vie
Est entière
Où l’horizon
Est là
mercredi 10 octobre 2007
mardi 9 octobre 2007
dimanche 7 octobre 2007
Ici
L’accord qui retentit
Sous les voûtes du temps
Ici
Les arches du silence
Déployées
Au-dedans
Pèlerin du seuil
L’accord qui retentit
Sous les voûtes du temps
Ici
Les arches du silence
Déployées
Au-dedans
Pèlerin du seuil
vendredi 5 octobre 2007
mardi 2 octobre 2007
Tu n’oses ce mot
Mais toi
Tu le nourris
Au croisement
Des mains
Et du silence
Mais toi
Tu le nourris
Au croisement
Des mains
Et du silence
lundi 1 octobre 2007
dimanche 30 septembre 2007
jeudi 27 septembre 2007
mercredi 26 septembre 2007
Tu devines
A l’aisance du souffle
Qu’une porte est franchie
La joie est traversière
A l’aisance du souffle
Qu’une porte est franchie
La joie est traversière
mardi 25 septembre 2007
La trace est sûre
Si tu renonces
A toute connaissance
Chaque seconde scelle l’éternité
Si tu renonces
A toute connaissance
Chaque seconde scelle l’éternité
lundi 24 septembre 2007
dimanche 23 septembre 2007
Ce peu que nous sommes
Et qui demeure
Même les lèvres fermées
Les yeux clos
Et qui demeure
Même les lèvres fermées
Les yeux clos
samedi 22 septembre 2007
Sans cette attente blanche
Les mots auraient-ils jamais
Ce tranchant
Cet éclat
Les mots auraient-ils jamais
Ce tranchant
Cet éclat
mercredi 19 septembre 2007
mardi 18 septembre 2007
Ce que cherche le chant
C’est tout ce vide
Cet espace blanc
De la page
Qui l’entoure
Sa part vive
Sa lumière
C’est tout ce vide
Cet espace blanc
De la page
Qui l’entoure
Sa part vive
Sa lumière
lundi 17 septembre 2007

Qu’est-ce qu’un poème
Si ce n’est cri d’oiseau
Aux frontières du silence
Porche ouvert
Dans l’invisible
Sel matinal
Etincelles obstinées
Seule la lumière
Porte témoignage
Toi tu ne peux rendre compte
Que de l’obscur
Cette écriture
Qui fait le jour en toi
Du ciel sous l'écorce
Porte témoignage
Toi tu ne peux rendre compte
Que de l’obscur
Cette écriture
Qui fait le jour en toi
Du ciel sous l'écorce
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