Traduire

lundi 24 décembre 2007

Il n’y a guère que le poème
Qui se souvienne.

Chez lui les mots forment une danse.
Rien d’immobile.
Tout se répond, tout est fluide.

Même la dissonance
Trouve ici son abri.

Mais ce qui chante ainsi
N’est pas loin de se taire.













Carnets du souffle





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