Blog Jean Lavoué "Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant! Ils se parlent entre eux et ils vous parleront si vous écoutez." Tatanga Mani, Pieds nus sur la terre sacrée... "Il faut reboiser l'âme humaine." Julos Beaucarne
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mardi 29 juillet 2008
lundi 28 juillet 2008
C’est la parole
Sur le point de se taire
Que tu voudrais saisir,
Son sillage :
Perle, filet, poisson,
Ou encore levain, semence,
Arbre, nid.
Tu cherches l’île au fond,
Et le passage secret
Que tu empruntais quelquefois
A pied sec,
Le livre posé sur le cœur,
Ce poème qui parlait d’un royaume
Tandis que les oiseaux de mer,
Au fond de toi
Triomphaient.
*
samedi 26 juillet 2008
Comment nommer cet espace intangible
Où toutes forces convergent ?
Clairière,
Si cela ne s’ouvrait aussi
Sur les racines !
Eclaircie,
Si cela ne prêtait
Main forte aux nuages !
Respiration,
Si cela ne mettait parfois si longtemps
A reprendre souffle !
Lumière,
Si cela ne surgissait
D'une marée obscure !
Fine pointe de l’âme,
Si cela ne se mêlait
Aux choses les plus ordinaires !
*
vendredi 25 juillet 2008
Nomade,
Comme si tes pères
Ne l’avaient pas été tout autant que toi,
Se croyant pourtant immobiles !
Ils parcouraient des mers,
Traversaient des déserts,
Trouvaient repos près du puits.
Ils cherchaient comme toi
A amadouer leurs dieux,
Sacrifiaient aux voies sauvages.
Ils seraient allés jusqu’à s’abandonner
Eux-mêmes, sans cette voix un jour
Qui les retournait :
Précarité infinie
Qui se priait tout au fond d’eux,
Chant d’amour,
Tendresse inespérée ?
Ils reprenaient ainsi que toi la route,
Le cœur léger,
Sûrs d’un avenir délivré,
Confiants devant le vaste espace
De joie constellée.
*
jeudi 24 juillet 2008
La poésie
Est ce contact étroit que tu cherches
Entre le pain de jours
Et le vin des nuits,
Sans forcer le rêve
Sans épuiser l’attente,
Juste pour y goûter,
Comme cela
En passant :
Réveiller les mémoires
Qui sommeillent
Et décliner surtout
Toute vérité conquise.
Se souvenir
De l’homme qui tombe,
Vérifier la beauté et l’éclat
En marchant !
*
mercredi 23 juillet 2008
mardi 22 juillet 2008
.
L’arbre on le voit grandir des jours,
Des années, des siècles parfois ;
Mais toi, lorsque les jours sont accomplis,
Que tu as trouvé ta taille d’homme,
Que ta peau pour la première fois se ride,
Où vas-tu loger encore
La mélodie du temps ?
Qu’est-ce qui s’incarne en toi ?
Où s’élargit l’empreinte ?
Tu n’es pas voué à la demeure
Ni à l’abri, mais au passage
Dans les couloirs du vent !
Pourtant ton feuillage s’étend
Et tes branches se courbent,
Sous les voûtes de ton silence
Tout un peuple d’amis
Trouverait peut-être dans l’invisible
L’incomparable lumière.
*
L’arbre on le voit grandir des jours,
Des années, des siècles parfois ;
Mais toi, lorsque les jours sont accomplis,
Que tu as trouvé ta taille d’homme,
Que ta peau pour la première fois se ride,
Où vas-tu loger encore
La mélodie du temps ?
Qu’est-ce qui s’incarne en toi ?
Où s’élargit l’empreinte ?
Tu n’es pas voué à la demeure
Ni à l’abri, mais au passage
Dans les couloirs du vent !
Pourtant ton feuillage s’étend
Et tes branches se courbent,
Sous les voûtes de ton silence
Tout un peuple d’amis
Trouverait peut-être dans l’invisible
L’incomparable lumière.
*
lundi 21 juillet 2008
.
Et cela en toi qui se prie,
Qui cherche infiniment,
L’oreille collée à la nuit,
Qui balbutie des mots
Dont il ignore peut-être les notes,
La couleur, la portée, les syllabes,
Qui s’enfouit dans ton silence
En s’essayant surtout
A ne plus bouger,
Qui respire au rythme de ton sang,
S’élargit dans ton ventre,
Y ranime les braises,
N’est-ce pas toujours à ras de sol,
Dans cette odeur d'humus et de fruits mûrs,
Que cela te ramène ?
*
Et cela en toi qui se prie,
Qui cherche infiniment,
L’oreille collée à la nuit,
Qui balbutie des mots
Dont il ignore peut-être les notes,
La couleur, la portée, les syllabes,
Qui s’enfouit dans ton silence
En s’essayant surtout
A ne plus bouger,
Qui respire au rythme de ton sang,
S’élargit dans ton ventre,
Y ranime les braises,
N’est-ce pas toujours à ras de sol,
Dans cette odeur d'humus et de fruits mûrs,
Que cela te ramène ?
*
dimanche 20 juillet 2008
samedi 19 juillet 2008
.
Ecrire pour nourrir le livre
Que l’on porte en soi,
Le découvrir
Page après page,
Pour l’habiter vraiment,
Le contempler à ciel ouvert
Et s’en tenir là,
Mesurer l’espace
Qu’il dessine en nous
Et s’y mouvoir vraiment,
Panser ses blessures,
Habiter ses rythmes,
Accueillir ses couleurs,
S’avancer pieds nus
Sur la terre sacrée
De son bonheur,
Entrer vivant au royaume
De ses résurrections.
*
Ecrire pour nourrir le livre
Que l’on porte en soi,
Le découvrir
Page après page,
Pour l’habiter vraiment,
Le contempler à ciel ouvert
Et s’en tenir là,
Mesurer l’espace
Qu’il dessine en nous
Et s’y mouvoir vraiment,
Panser ses blessures,
Habiter ses rythmes,
Accueillir ses couleurs,
S’avancer pieds nus
Sur la terre sacrée
De son bonheur,
Entrer vivant au royaume
De ses résurrections.
*
vendredi 18 juillet 2008
jeudi 17 juillet 2008
.
Le seul progrès est vertical,
Bien plus poreux
Que le ciel dans nos mains,
Plus incertain
Que cette pluie oblique,
Plus caché
Que l’or des matins !
Seul le nom
Nous arrime à la chose,
Mais comment dire le vent
Ou bien même ce souffle
Plus ténu qu’un silence ?
La flûte brisée
Se souvient-elle des notes
Qu’elle égrène?
Mais l’arbre, même couché,
Entend encore gronder en lui
Ce désir fou de vagues et de mer ?
*
Le seul progrès est vertical,
Bien plus poreux
Que le ciel dans nos mains,
Plus incertain
Que cette pluie oblique,
Plus caché
Que l’or des matins !
Seul le nom
Nous arrime à la chose,
Mais comment dire le vent
Ou bien même ce souffle
Plus ténu qu’un silence ?
La flûte brisée
Se souvient-elle des notes
Qu’elle égrène?
Mais l’arbre, même couché,
Entend encore gronder en lui
Ce désir fou de vagues et de mer ?
*
mercredi 16 juillet 2008
mardi 15 juillet 2008
.
C’est un pays de joncs
De chevaux, de marais,
De rocs entremêlés,
De vents, d’embruns,
D’algues, d’oiseaux blessés,
Pays d’arbres, de mer
De terres assoiffées,
De granits dressés,
De calvaires, de gisants,
D’ossuaires flamboyants,
Pays de demeures cachées,
De bois, de haies,
De domaines enchevêtrés,
De stèles invisibles
Perdues au milieu des blés,
Pays de pierres,
De cathédrales levées,
D’îles gravées face au ciel,
De royaumes engloutis
De villes échouées sur les grèves,
Pays de pardons, de bannières,
De chapelles oubliées,
De chants illuminés,
De danses, de musiques,
De fêtes et de nuits,
Pays de solitude,
De poèmes enterrés,
De patience et d’espoir,
D’attente sans retour,
De feux inextinguibles,
Pays de foi,
De pèlerins transis,
Brûlés de l’intérieur,
De moines indestructibles,
Consumés dans la glaise,
Pays de ciels,
De matins incendiés,
D’ajoncs et de genêts,
De chemins et de nids,
D’auberges où la table est mise,
Pays de la parole
Où les siècles demeurent,
Où les voix ne se taisent,
Pays sans fin, sans limites,
Cherchant toujours son horizon,
Pays de rois, de prophètes,
Où l’on devine entre les lignes,
Où l’on croit comme on aime
Et où l’on cherche Dieu
Au plus secret de soi.
*
C’est un pays de joncs
De chevaux, de marais,
De rocs entremêlés,
De vents, d’embruns,
D’algues, d’oiseaux blessés,
Pays d’arbres, de mer
De terres assoiffées,
De granits dressés,
De calvaires, de gisants,
D’ossuaires flamboyants,
Pays de demeures cachées,
De bois, de haies,
De domaines enchevêtrés,
De stèles invisibles
Perdues au milieu des blés,
Pays de pierres,
De cathédrales levées,
D’îles gravées face au ciel,
De royaumes engloutis
De villes échouées sur les grèves,
Pays de pardons, de bannières,
De chapelles oubliées,
De chants illuminés,
De danses, de musiques,
De fêtes et de nuits,
Pays de solitude,
De poèmes enterrés,
De patience et d’espoir,
D’attente sans retour,
De feux inextinguibles,
Pays de foi,
De pèlerins transis,
Brûlés de l’intérieur,
De moines indestructibles,
Consumés dans la glaise,
Pays de ciels,
De matins incendiés,
D’ajoncs et de genêts,
De chemins et de nids,
D’auberges où la table est mise,
Pays de la parole
Où les siècles demeurent,
Où les voix ne se taisent,
Pays sans fin, sans limites,
Cherchant toujours son horizon,
Pays de rois, de prophètes,
Où l’on devine entre les lignes,
Où l’on croit comme on aime
Et où l’on cherche Dieu
Au plus secret de soi.
*
lundi 14 juillet 2008
.
Pour Ingrid Bétancourt
Chacun allant sans bruit
Silencieux vers lui-même,
Soupesant chaque fruit,
Caressant chaque tronc,
Se heurtant chaque jour
Aux ronces des problèmes
Mais ne renonçant pas
A voir enfin la plaine,
S’en allant son chemin
De femme, d’homme,
S’employant sans compter
A faire grandir la joie,
Etonné d’épouser des ombres,
Cherchant la douceur même,
Voulant taire sa soif
Aux eaux de la tendresse,
Toujours familier des nuits
Guettant sans fin le jour,
Comptant les arbres, les nids
Retournant chaque pierre,
Cherchant enfin le lieu
Où l’on croit, où l’on aime
Sûr de le porter déjà
Comme un trésor au fond de soi !
*
Pour Ingrid Bétancourt
Chacun allant sans bruit
Silencieux vers lui-même,
Soupesant chaque fruit,
Caressant chaque tronc,
Se heurtant chaque jour
Aux ronces des problèmes
Mais ne renonçant pas
A voir enfin la plaine,
S’en allant son chemin
De femme, d’homme,
S’employant sans compter
A faire grandir la joie,
Etonné d’épouser des ombres,
Cherchant la douceur même,
Voulant taire sa soif
Aux eaux de la tendresse,
Toujours familier des nuits
Guettant sans fin le jour,
Comptant les arbres, les nids
Retournant chaque pierre,
Cherchant enfin le lieu
Où l’on croit, où l’on aime
Sûr de le porter déjà
Comme un trésor au fond de soi !
*
dimanche 13 juillet 2008
.
Le ciel promet plus
Que nous ne pouvons tenir,
Mais il demeure ouvert
Tandis que nous l’oublions,
Familiers des nuages.
Il garde ses clartés soudaines,
Ses vols d’oiseaux,
Ses éclats.
Nous serions prêts à renier l’aile
Qui trois fois nous frôle,
Mais l’étrange douleur pourtant
Aux parfums de larmes
Et de joie,
Elle ne nous quitte pas !
*
Le ciel promet plus
Que nous ne pouvons tenir,
Mais il demeure ouvert
Tandis que nous l’oublions,
Familiers des nuages.
Il garde ses clartés soudaines,
Ses vols d’oiseaux,
Ses éclats.
Nous serions prêts à renier l’aile
Qui trois fois nous frôle,
Mais l’étrange douleur pourtant
Aux parfums de larmes
Et de joie,
Elle ne nous quitte pas !
*
samedi 12 juillet 2008
.
Les jours où tu te dis
Qu’un seul poème suffirait,
Peut-être même une seule ligne,
Un seul mot,
Une seule porte
Dans l'invisible,
Tu quémandes
Le moindre souffle du vent.
Tu laisses le grain à lui-même
Pour qu’il germe.
Tu te fis à l’obscur,
Tu cherches en toi la seule parcelle
Où cela dit oui.
Les mains ouvertes, les yeux clos,
Tu contemples ta mort
Comme un abîme à traverser.
Un visage te concilie
Eclairant tous visages,
Un nom que tu murmures,
Un regard qui ne te quitte pas.
*
Les jours où tu te dis
Qu’un seul poème suffirait,
Peut-être même une seule ligne,
Un seul mot,
Une seule porte
Dans l'invisible,
Tu quémandes
Le moindre souffle du vent.
Tu laisses le grain à lui-même
Pour qu’il germe.
Tu te fis à l’obscur,
Tu cherches en toi la seule parcelle
Où cela dit oui.
Les mains ouvertes, les yeux clos,
Tu contemples ta mort
Comme un abîme à traverser.
Un visage te concilie
Eclairant tous visages,
Un nom que tu murmures,
Un regard qui ne te quitte pas.
*
vendredi 11 juillet 2008
jeudi 10 juillet 2008
mercredi 9 juillet 2008
.
Offre-moi du temps qui tienne,
Du temps qui soit debout,
Du temps qui chante,
Du temps cathédrale,
Offre-moi du temps
Qui pousse vers moi ses branches,
Du temps qui aime,
Du temps pour l’oiseau,
Du temps poème,
Offre-moi du temps qui danse,
Du temps pour le vent,
Du temps fou,
Du temps qui s’étoile,
Offre-moi du temps pour le ciel,
Du temps ébloui,
Du temps étincelle,
Du temps dressé là
Comme un arbre vivant
Déployé dans l’instant,
Du temps éternel !
*
Offre-moi du temps qui tienne,
Du temps qui soit debout,
Du temps qui chante,
Du temps cathédrale,
Offre-moi du temps
Qui pousse vers moi ses branches,
Du temps qui aime,
Du temps pour l’oiseau,
Du temps poème,
Offre-moi du temps qui danse,
Du temps pour le vent,
Du temps fou,
Du temps qui s’étoile,
Offre-moi du temps pour le ciel,
Du temps ébloui,
Du temps étincelle,
Du temps dressé là
Comme un arbre vivant
Déployé dans l’instant,
Du temps éternel !
*
mardi 8 juillet 2008
lundi 7 juillet 2008
.
Et si nous parvenions
A nous affranchir vraiment
De cela qui nous pèse,
Si nous hissions très haut
Les mots de nos chansons
Sans plus regarder en arrière,
Si nous laissions l’amour
Gagner en nous,
Brûler les herbes sèches,
S’il nous était possible
De descendre sans bruit
Jusqu’au puits des détresses,
De nous laisser tomber,
Humbles et nus,
Simples fruits mûrs sur la pierre,
Peut-être entendrions-nous
Pour la première fois
La patiente vigie
Nous crier terre, terre !
*
Et si nous parvenions
A nous affranchir vraiment
De cela qui nous pèse,
Si nous hissions très haut
Les mots de nos chansons
Sans plus regarder en arrière,
Si nous laissions l’amour
Gagner en nous,
Brûler les herbes sèches,
S’il nous était possible
De descendre sans bruit
Jusqu’au puits des détresses,
De nous laisser tomber,
Humbles et nus,
Simples fruits mûrs sur la pierre,
Peut-être entendrions-nous
Pour la première fois
La patiente vigie
Nous crier terre, terre !
*
dimanche 6 juillet 2008
vendredi 4 juillet 2008
.
La poésie est fille du vent
Et de la nuit :
Avec elle rien n’est jamais acquis !
Quand elle se faufile impassible
Sous les eaux vives,
Tu n’as aucune chance de l’attraper.
Parfois elle bat des ailes tout en haut
Du mât de l’alouette :
Tu n’en tire nulle gloire,
Toi qui te contentes
De contempler son chant inversé
Dans les flaques du ciel !
Tu aimes sa compagnie sauvage,
Sœur indestructible de la mort,
Ton double, ton amie.
*
La poésie est fille du vent
Et de la nuit :
Avec elle rien n’est jamais acquis !
Quand elle se faufile impassible
Sous les eaux vives,
Tu n’as aucune chance de l’attraper.
Parfois elle bat des ailes tout en haut
Du mât de l’alouette :
Tu n’en tire nulle gloire,
Toi qui te contentes
De contempler son chant inversé
Dans les flaques du ciel !
Tu aimes sa compagnie sauvage,
Sœur indestructible de la mort,
Ton double, ton amie.
*
jeudi 3 juillet 2008
.
Parfois un seul visage
Dans le filigrane des jours
Eclaire le paysage,
Comme s’il allait réveiller en toi
Les sources.
Puisses-tu rester ainsi fidèle
A la lumière d’un regard,
T’accompagnant sans fin
Dans la trame invisible des heures !
Ce goût de vie,
Cette flamme dans les yeux,
Dans les mains cette eau pure
Soudain à partager !
*
Parfois un seul visage
Dans le filigrane des jours
Eclaire le paysage,
Comme s’il allait réveiller en toi
Les sources.
Puisses-tu rester ainsi fidèle
A la lumière d’un regard,
T’accompagnant sans fin
Dans la trame invisible des heures !
Ce goût de vie,
Cette flamme dans les yeux,
Dans les mains cette eau pure
Soudain à partager !
*
mercredi 2 juillet 2008
mardi 1 juillet 2008
.
Revenir au mot,
A la pureté
De son silence,
Se fier entièrement
Au mystère
Qu’il condense.
Accueillir le souffle
Respirer la présence,
Sentir le vent
S’effacer
Dans les mains.
.
Tu cherches
A pas secrets
Le jour
De tes naissances,
Tu reviens à ces mots
Qui ne furent jamais dits,
Mais prononcés depuis
Par des lèvres innombrables,
Je vous salue,
Et puis cela suffit.
*
Revenir au mot,
A la pureté
De son silence,
Se fier entièrement
Au mystère
Qu’il condense.
Accueillir le souffle
Respirer la présence,
Sentir le vent
S’effacer
Dans les mains.
.
Tu cherches
A pas secrets
Le jour
De tes naissances,
Tu reviens à ces mots
Qui ne furent jamais dits,
Mais prononcés depuis
Par des lèvres innombrables,
Je vous salue,
Et puis cela suffit.
*
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