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Puisque les mots s’adoubent,
Sans façons,
Tu n’as pas à chercher plus loin
Le sacre, l’éclaircie.
Tu fais ton métier
De charpentier du verbe,
Ajustant une à une
Les syllabes à ton pas.
Tu marches sans te lasser
Au hasard des chemins
Dressant çà et là quelques stèles,
D’improbables éclats.
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