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mercredi 29 novembre 2017

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Désir de source ?… Ecriture qui se fait rare… Besoin de faire silence et de relire… Au fil des jours et des semaines à venir, ce sont les poèmes de mon premier recueil, SOLEIL DES GREVES, que j’aimerais partager avec vous. C’était en 1996 !... Il fut publié par Mireille Guillemot aux éditions Calligrammes à Quimper. Voici le premier texte de ce recueil depuis longtemps épuisé...





Faut-il que flamboie la blessure
afin que germe la parole

Ta vie à jamais lestée
du poids d’un silence
Restent pour le regard
quelques traces  d’oiseaux sur le sable

Et pour le chant
la musique du nom gravé




Soleil des grèves




Jean Lavoué
Soleil des grèves, 
Ed. Calligrammes, 1996
































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lundi 27 novembre 2017


Les sourciers : un CD à s’offrir et à offrir… 
A faire connaître autour de vous…


Découvrez la vidéo de présentation du CD 
Les sourciers : 





« A la première écoute, j’ai été émue aux larmes, et maintenant, c’est dans la joie et la reconnaissance à tous les deux : la voix de Pier d’Andrea met en relief la hauteur, la largeur, la profondeur des méditations de Jean Lavoué… La musique sublime le texte tout en l’accompagnant avec beaucoup de justesse et de respect. Mille mercis ! » (Claudine)

« Ce jour est un jour de fête en l’élan du cœur. La voix de Pier d’Andrea vient bercer chaque mot d’une douceur peu ordinaire… Cela fait très longtemps qu’une telle émotion n’avait traversé mon être. Merci à vous, Jean Lavoué et Pier d’Andrea, pour l’alliance féconde de vos talents au service du Vivant. Vous avez fait là une œuvre puissante et vraie. » (Lise)

« Je viens de vivre un moment de vrai bonheur à l'écoute de votre merveilleux CD. Un très profond merci de nous inviter  et de nous aider à contempler, réfléchir, intérioriser dans un climat de calme et de beauté. » (Thérèse)

« A déguster avec délicatesse, les yeux fermés, pour mieux se laisser imprégner. » (Françoise)

« Les sourciers nous accompagnent... souvent quand nous cuisinons... Quel régal de se laisser imprégner par cette douceur et cette profondeur ! Un grand merci de l'avoir fait et quelle richesse de coopérer, les talents de l'un mêlés au talent de l'autre construisent vraiment quelque chose de nouveau... » (Odile et Pascal)

« L’écoute des 12 poèmes mis en musique m’a saisie, non pas d’une émotion sentimentale, mais d’une émotion si je puis dire sacrée, parce que reliée à l’expérience vécue qui entrouvre la porte d’un jadis béni, une nostalgie infinie connue des sourciers, des chercheurs de sens, parce que deux natures inconciliables nous habitent, l’une qui doit s'effacer pour que puisse renaître et grandir l’autre, éternelle, immortelle, notre mystère humain-divin dans le présent vivant… Ce désir infini, cette espérance folle, cette certitude qu’un renouveau printanier est possible à tout instant ! » (Catherine)


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Les Sourciers Poèmes de Jean Lavoué / Interprétation & musique de Pier d’Andrea

Prix du CD : 15 euros

Tarif préférentiel en quantité : 28 euros pour 2 CD / 40 euros pour 3 CD / 50 euros pour 4 CD / 60 euros pour 5 CD (Pensez à vos cadeaux pour les fêtes !)

Forfaits pour frais d’envoi : 2 euros pour 1 CD / 4 euros pour 2 CD et plus

Merci d’adresser votre chèque avec vos noms et adresse à l’ordre de Jean Lavoué, Editons L’enfance des arbres, 3 place vieille ville, 56 700 Hennebont  jlavoue@gmail.com

Bon de commande disponible ici :

samedi 25 novembre 2017

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Cette maladie rare
Dont tu es devenu, malgré toi, le patient lucide
Et parfois ténébreux,
Et dont nul ne connaît l’origine,
Te l’ais-tu, au fond, donnée
Tout au bout de toi-même
- Ainsi que le lui suggéraient
Les faux amis de Job à perte -
Comme le fumeur impénitent
Ou le brûlé d’amour,
Ou bien le doux rêveur d’inaccessible,
Sans autres maux que ceux-là pour le dire ?

Pas de réponse !
Un peu plus de six mois maintenant
Que tu cherches à percer l’insoluble secret,
Tandis que les soins, à petit feu,
Ont réduit ta capacité d’écrire et de marcher.

Tu sais qu’elle restera ta plus belle énigme,
Avec ce souffle que tu auras tant chanté
Et qui semble maintenant vouloir t’échapper,
Celle qui t’invite à revenir sur toi-même
Comme nulle parole entendue,
Nulle écoute peut-être
Auparavant ne l’avaient osé.

S’il t’arrive désormais de ne dessiner
Que quelques mots comptés à pas de brume
Dans les marges du silence,
Et de les disposer sur l’infinie beauté des jours
Comme branches de tendresse qui cherchent à consoler,
C’est pour te souvenir encore de ces élans qui te portaient
Et de toutes ces rencontres amies
Dont tu ne saurais plus désormais te passer.

Dieu est devenu pour toi, à présent, le grand mystère
Celui que tu n’as cessé de chercher
Là où, sans doute, tu ne croyais pas
Qu’un jour il viendrait
Ni bien sûr qu’il te trouverait.

Et te voici maintenant
Presque aussi pauvre que lui,
Un homme simplement abandonné
Entre ses mains d’impuissance et de feu,
Frère peut-être de celui-là qui se disait son fils
Afin d’inviter après lui chaque pauvre de la terre
A découvrir dans les secrets de sa propre mort,
Sa plus belle promesse d’amour,
Cet inconnu fiché au cœur de sa vie
Tel un bourgeon à naître.

Jean Lavoué
Le 25 novembre 2017,
Bien avant l’aube.


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jeudi 23 novembre 2017

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"Je voudrais n'écrire
que des mots insérés 
dans un grand silence


Comme cette estampe
avec une branche fleurie
dans un angle inférieur


Quelques coups de pinceau délicats
et tout autour
un grand espace


Non pas un vide
disons plutôt
un espace inspiré


Si j'écris un jour
- et qu'écrirai-je au juste -
je voudrais tracer ainsi 
quelques mots au pinceau
sur un grand fond de silence"




Etty Hillesum
Une vie bouleversée


































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mercredi 22 novembre 2017

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Puiser à mains nues
Au vide panier des mots                              
Riche du seul chant


Jean Lavoué








































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lundi 20 novembre 2017

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Sous la pierre du Poème
Tremble un vide ardent
Brûlure d’enfance


Jean Lavoué





























































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vendredi 17 novembre 2017

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Combien nous sommes dispersés,
Allant nos chemins sans boussoles,
D’informations en images,
De curiosités en impatiences,
De signes furtifs en messages,
Ignorants du peu qu’il nous faudrait
- Indicible silence,
Simple présence donnée,
Mots d’amour murmurés -
Pour être dans la joie !


Jean Lavoué











































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mercredi 15 novembre 2017

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Feuilles d’automne
Tordues par l’infortune
Sève du printemps


Jean Lavoué

























































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