Maintenant les cuivres
les violons
l’orchestre des grèves
qui accompagne
le chant délivré
la marche comme une danse
entre vagues et lumières
Seul l’oiseau s’accorde l’instant
avec l’intensité voulue
Ce retournement joyeux
de la mort dans la vie
Les ailes battant la mesure
dans l’éclat des percussions et du soleil
Blog Jean Lavoué "Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant! Ils se parlent entre eux et ils vous parleront si vous écoutez." Tatanga Mani, Pieds nus sur la terre sacrée... "Il faut reboiser l'âme humaine." Julos Beaucarne
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samedi 24 novembre 2007
vendredi 23 novembre 2007
Très peu de mots
plongés dans leur naissance
configurent l’avenir
Ta mort
dit le passage
tout passage
sans cesse recommencé
plongés dans leur naissance
configurent l’avenir
Ta mort
dit le passage
tout passage
sans cesse recommencé
jeudi 22 novembre 2007
Il marche seul désormais
dans l'assurance d'un deuil
La force d'une communion
Rien ne le nourrit plus
que ce silence en sa vie
ce chant
juste avant la parole
dans l'assurance d'un deuil
La force d'une communion
Rien ne le nourrit plus
que ce silence en sa vie
ce chant
juste avant la parole
mercredi 21 novembre 2007
mardi 20 novembre 2007
J'écris à ma manière
simple
étonnée
sur les feuillages de ton mystère
De ce côté-ci de la terre
ton souffle est doux
comme l'haleine des chevaux
Si je disperse pour toi
ces mots sans bruit
tels des bols de grès
sur la table du silence
Seras-tu de cette fête
simple
étonnée
sur les feuillages de ton mystère
De ce côté-ci de la terre
ton souffle est doux
comme l'haleine des chevaux
Si je disperse pour toi
ces mots sans bruit
tels des bols de grès
sur la table du silence
Seras-tu de cette fête
dimanche 18 novembre 2007
Sur le mur du jardin
entre ombre et lumière
une rose trémière saigne
Le ciel est en voyage
Le poème soulève
les pierres de ta vie
scellées
entre ombre et lumière
une rose trémière saigne
Le ciel est en voyage
Le poème soulève
les pierres de ta vie
scellées
jeudi 15 novembre 2007
C'est ainsi que tu es
Tu parles par ma voix
mes nuits sont tes silences
mes jours disent l'absence
dont tu me renouvelles
Tu guides vers ce qui est profond
tu ne veux rien de conforme
tu ne retiens pas l'apparence
tu es ce qui surprend
Tu sais la vie au-delà de la vie
tu orientes
tu montres le chemin
Tu es cette imperceptible vibration
ce très léger battement d'ailes
de l'éternité dans le temps
Tu ouvres mon aujourd'hui
Tu parles par ma voix
mes nuits sont tes silences
mes jours disent l'absence
dont tu me renouvelles
Tu guides vers ce qui est profond
tu ne veux rien de conforme
tu ne retiens pas l'apparence
tu es ce qui surprend
Tu sais la vie au-delà de la vie
tu orientes
tu montres le chemin
Tu es cette imperceptible vibration
ce très léger battement d'ailes
de l'éternité dans le temps
Tu ouvres mon aujourd'hui
mardi 13 novembre 2007
Nul échafaudage
pour m'élever dans ta lumière
Seule la mémoire des traces
que tu laissas
sur mes rivages
Je reste là
pour ton passage
Veillant ton visage
incendié
pour m'élever dans ta lumière
Seule la mémoire des traces
que tu laissas
sur mes rivages
Je reste là
pour ton passage
Veillant ton visage
incendié
lundi 12 novembre 2007
Aucun mot
ne dira jamais
la joie apaisée du passage
Il y eut tant de douleurs
sur ces rives du monde
Tant de bonheurs
muets
Pour un printemps
qui ressuscite
je donnerais l'été
et l'automne
et l'hiver
et toutes les saisons dénudées
de mon cœur
Je couvrirais de renoncules
les terres obscures
de nos nuits
ne dira jamais
la joie apaisée du passage
Il y eut tant de douleurs
sur ces rives du monde
Tant de bonheurs
muets
Pour un printemps
qui ressuscite
je donnerais l'été
et l'automne
et l'hiver
et toutes les saisons dénudées
de mon cœur
Je couvrirais de renoncules
les terres obscures
de nos nuits
dimanche 11 novembre 2007
Lorsqu'un corps
hérite de son âme
il devient lourd
dense
charnel
Il saura griffer
de blessures profondes
la matière de la vie
Il porte la marque indélébile
de sa naissance et de sa mort
hérite de son âme
il devient lourd
dense
charnel
Il saura griffer
de blessures profondes
la matière de la vie
Il porte la marque indélébile
de sa naissance et de sa mort
samedi 10 novembre 2007
mercredi 7 novembre 2007
Ce papillon des grèves
tu l'emportes avec toi
C'est ta lumière
pour les jours noirs
Ton chant secret
Ta part épousée du soleil
tu l'emportes avec toi
C'est ta lumière
pour les jours noirs
Ton chant secret
Ta part épousée du soleil
lundi 5 novembre 2007
Ecrire
c'est laisser le vent
s'emparer de toi
Tu ne sais d'où il vient
ni où il va
tu suis la main
et son mouvement léger
de plénitude
sur l'abîme
c'est laisser le vent
s'emparer de toi
Tu ne sais d'où il vient
ni où il va
tu suis la main
et son mouvement léger
de plénitude
sur l'abîme
dimanche 4 novembre 2007
Cette lumière sur nos visages
c'était donc toi
Ce soleil partagé
Ainsi je chemine avec toi
je marche à la boussole
aimanté par l'absence
Les mots mêmes qui se taisent
m'enseignent
Je te devine
à la fraction du pain
La vie même partagée
pour relier l'indicible
Qu'à jamais ne se ferme la blessure
c'était donc toi
Ce soleil partagé
Ainsi je chemine avec toi
je marche à la boussole
aimanté par l'absence
Les mots mêmes qui se taisent
m'enseignent
Je te devine
à la fraction du pain
La vie même partagée
pour relier l'indicible
Qu'à jamais ne se ferme la blessure
samedi 3 novembre 2007
Si un chant te soulève
laisse faire le chant
Tu construis aujourd'hui même
une demeure pour la paix
aux cicatrices vivantes
comme des fenêtres
battant sur le large
Tu t'installes mendiant
dans le silence d'un amour
tu touches au centre de ta vie
comme à l'instant inconsolé
où tout s'éveille
Mourir se peut-il
éperdument joyeux
laisse faire le chant
Tu construis aujourd'hui même
une demeure pour la paix
aux cicatrices vivantes
comme des fenêtres
battant sur le large
Tu t'installes mendiant
dans le silence d'un amour
tu touches au centre de ta vie
comme à l'instant inconsolé
où tout s'éveille
Mourir se peut-il
éperdument joyeux
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