Blog Jean Lavoué "Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant! Ils se parlent entre eux et ils vous parleront si vous écoutez." Tatanga Mani, Pieds nus sur la terre sacrée...
"Il faut reboiser l'âme humaine." Julos Beaucarne
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lundi 5 novembre 2007
Ecrire c'est laisser le vent s'emparer de toi Tu ne sais d'où il vient ni où il va tu suis la main et son mouvement léger de plénitude sur l'abîme
1 commentaire:
Lise
a dit…
J'écris lorsque les vagues qui déferlent en la plage n'ont plus rien à prouver au sable de mes nuits, que tous les vents contraires ont cessé de se battre et retournent en ce souffle qui patiemment unit, en l'heure fulgurante de l'instant abolit qui s'en va tremblante ensemencer la Vie.
J'écris en la demeure qui accueille en son nid cette âme singulière doucement alanguie cheminant par le monde sans souci d'aujourd'hui et puisant sa lumière au cœur de l'inédit.
J'écris à bout de branches, à fleur d'eau, en paroles d'oiseau et par tous les moyens où la vie chante enfin. J'écris pour te le dire tout en ne disant rien, pour te faire frémir sans peurs sans chagrins et parce que quelque part sur le bord du chemin, vêtu de nulle part tu me tends cette main dépouillée de demain.
En quelconque apparence où il puisse tenir, le mot que tu reçois n'est déjà plus de moi. La forme provisoire par lequel il s'en vient pourrait lui donner vie et mort tout à la fois, quand tu le vois passer, libre entre deux idées, si absent à lui même qu'il en devient désuet.
De consonnes en syllabes me voici consumant au foyer de la Vie le bois de l'air du temps par la voie d'innocence, ce Feu de la Saint Jean et si je te dis" tu", c'est à moi que je parle en cet espace libre où les voix se répondent.
Ce qui s'écrit alors en offrande se livre, l'entre-deux nous délivre.
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J'écris lorsque les vagues qui déferlent en la plage n'ont plus rien à prouver au sable de mes nuits, que tous les vents contraires ont cessé de se battre et retournent en ce souffle qui patiemment unit, en l'heure fulgurante de l'instant abolit qui s'en va tremblante ensemencer la Vie.
J'écris en la demeure qui accueille en son nid cette âme singulière doucement alanguie cheminant par le monde sans souci d'aujourd'hui et puisant sa lumière au cœur de l'inédit.
J'écris à bout de branches, à fleur d'eau, en paroles d'oiseau et par tous les moyens où la vie chante enfin.
J'écris pour te le dire tout en ne disant rien, pour te faire frémir sans peurs sans chagrins et parce que quelque part sur le bord du chemin, vêtu de nulle part tu me tends cette main dépouillée de demain.
En quelconque apparence où il puisse tenir, le mot que tu reçois n'est déjà plus de moi. La forme provisoire par lequel il s'en vient pourrait lui donner vie et mort tout à la fois, quand tu le vois passer, libre entre deux idées, si absent à lui même qu'il en devient désuet.
De consonnes en syllabes me voici consumant au foyer de la Vie le bois de l'air du temps par la voie d'innocence, ce Feu de la Saint Jean et si je te dis" tu", c'est à moi que je parle en cet espace libre où les voix se répondent.
Ce qui s'écrit alors en offrande se livre, l'entre-deux nous délivre.
Lise
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