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jeudi 31 janvier 2019

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Nouvelles de l'alpaga de monsieur le curé d'Hennebont... 

"Eli, Eli, Lama Sabachthani", "Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné ?" : C'est le cri de Jésus sur la croix repris du psaume de David dans l'Evangile.... 
L'humour de Ronan Graziana, le curé du doyenné d'Hennebont, semble sans limites et son amour des animaux aussi. C'est ainsi qu'il a nommé son alpaga - et non pas son lama, même si le jeu de mot est bien là - Sabactani. 
Après avoir souhaité garder dans un premier temps l'anonymat, le prêtre a révélé à la presse le week-end dernier son identité. Depuis la communication s'est encore amplifiée dans les journaux de France et de Navarre à propos de l'arche de Noé de l'abbé Ronan Graziana : près de 200 animaux, des chats, aux chiens, aux rongeurs, aux poissons, aux moutons en passant par d'innombrables amis ailés. Une occasion quotidienne de contemplation de la transcendance présente dans la nature, affirme ce passionné. On aurait bien envie de connaître, en effet, le nom donné à chacun de ses amis pour apprendre comment il  y déploie, de manière si inattendue, les trésors de l'Ecriture. 
Pour en revenir à son alpaga, lui non plus ne manque pas d'humour... Celui dont le nom signifie "Tu m'as abandonné" n'est-il pas entré chez un opticien de la ville afin peut-être d'offrir à son maître une seconde paire de lunettes ? Elles pourraient, en effet, lui être très utiles à l'avenir : n'envisage-t-il pas d'ores et déjà de donner à Sabactani un compagnon de son espèce ?...


Photo Le Télégramme







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lundi 28 janvier 2019

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Quand tes pas sont de feuilles,
Tes gestes de bourgeons,
Tu n’es plus étonné
Par l’ardeur des saisons.

Tu calmes par ta voix
L’oraison des nuages,
Rien n’a tant d’importance
Que d'aimer leur sillage.

Tu laisses aller le vent
En son chant insoumis,
Tu apprivoises ainsi
L’Etat de Poésie.


Jean Lavoué, 17 janvier 2019
Photo JL Port-Louis 27 janvier 2019
























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samedi 26 janvier 2019






















Ce qui te redresse
Est-ce l'arbre ou bien la voix,
La sève ou le souffle,
La parole qui appelle ?

Tu n'as de branches
Qu'enracinées en plein ciel,
D'oiseaux affranchis
Qu'aux limites de ta joie.

Quand tout est sombre
Simple lumière suffit,
Le silence aussi
Est fait d'étoiles sans nombre.

D'un poème à l'autre
Tu ne dis qu'une seule chose :
La vie qui se donne
Quand tu ouvres un passage.

Tu laisses le jour
Se poser là sur ta joue,
Soleil du chemin
Par tous tes sens visité.


Jean Lavoué, Le Blavet, 19 janvier 2019























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jeudi 24 janvier 2019

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Quand l’amour te fait signe
Du fond de l’univers,
Tu n’as qu’à refermer
La barque des paupières.

Dans le poing de la nuit
Couve un oiseau d’argile
Dont tu dénoues les liens 
Qui délivrent ta vie !

Quand tu prends dans tes bras
Les silences du monde,
Rien ne peut écarter
La force de ton chant.


Jean Lavoué, 16 janvier 2019


























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mercredi 23 janvier 2019

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Voici aujourd’hui cette « page blanche » accordée par 
l’ami Michel Philippo sur 
Bretagne 5. C’était le 1er décembre 2017…







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