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Laisser place au Poème,
déblayer, dégager pour que cela survienne enfin.
C’est là tout le sens de l’exercice à reprendre sans cesse,
sans autre but que ne pas saisir et de laisser advenir.
JL
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Blog Jean Lavoué "Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant! Ils se parlent entre eux et ils vous parleront si vous écoutez." Tatanga Mani, Pieds nus sur la terre sacrée... "Il faut reboiser l'âme humaine." Julos Beaucarne
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samedi 31 décembre 2011
vendredi 30 décembre 2011
Les textes sacrés, ils sont inépuisables,
non par le savoir qu’ils transmettent
mais par les trous, les blancs, la chair blessée
qui laissent entrevoir la clarté qu’ils ne sauraient dire.
mais l’épaisseur de silence qu’ils recouvrent :
ces nuits d’abimes dont nous naissons chaque matin.
JL
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jeudi 29 décembre 2011
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C’est bien cela : tu creuses les filons de l’absence et tu trouves de l’or.
Tu as vidé les sacs charbonneux du chagrin.
Tu marches vers la clairière.
Plus pauvre qu’à ton premier jour
mais les mains ruisselantes d’une lumière intacte et pure.
JL
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C’est bien cela : tu creuses les filons de l’absence et tu trouves de l’or.
Tu as vidé les sacs charbonneux du chagrin.
Tu marches vers la clairière.
Plus pauvre qu’à ton premier jour
mais les mains ruisselantes d’une lumière intacte et pure.
JL
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lundi 26 décembre 2011
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Ouvrir l’espace de cette clarté sonore,
voilà ce que tu nommes ta foi.
Tu en éprouves la note tue, les couleurs,
à l’imperceptible vibration,
au pas lent de ses étoilements soudain.
Tu marches joyeux dans l’éblouissement de l’instant.
JL
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Ouvrir l’espace de cette clarté sonore,
voilà ce que tu nommes ta foi.
Tu en éprouves la note tue, les couleurs,
à l’imperceptible vibration,
au pas lent de ses étoilements soudain.
Tu marches joyeux dans l’éblouissement de l’instant.
JL
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dimanche 25 décembre 2011
Quand irons-nous, par-delà les grèves et les monts, saluer la naissance du travail nouveau, la sagesse nouvelle... adorer - les premiers! - Noël sur la terre! Arthur Rimbaud |
Cette lumière que le regard murmure quand il se pose comme elle nous grandit Comme il fait beau dans le silence qui a tant à nous dire Gilles Baudry |
Qu’est-ce qui traverse, ici même, dans l’instant,
dont je ne suis pas l’auteur
et qui pourtant exprime et traduit le plus intime de moi-même ?
ou bien ne lui donner aucun nom ;
la contempler dans le silence
tel un feu qui brûle et ne consume pas ?
JL
Ce qui commence ici sans bruits livrant la clé des sources la sève des oiseaux sous le ciel en jachère et qui n'a d'autre poids que ce nid de verdure où reposer les yeux Gilles Baudry |
samedi 24 décembre 2011
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Quel est aujourd’hui ton buisson ardent ?
Quelle est ta Pâques ?
Voilà le sens de tous ces textes que l’on t’a transmis :
te poser à toi, seul à seul, ces questions brûlantes ;
pour que tu les éprouves dans l’épaisseur des jours,
dans les solidarités concrètes de tes amours ou de tes peurs.
JL
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Quel est aujourd’hui ton buisson ardent ?
Quelle est ta Pâques ?
Voilà le sens de tous ces textes que l’on t’a transmis :
te poser à toi, seul à seul, ces questions brûlantes ;
pour que tu les éprouves dans l’épaisseur des jours,
dans les solidarités concrètes de tes amours ou de tes peurs.
JL
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vendredi 23 décembre 2011
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Revenir à l’oiseau ;
son chant a beau être extérieur,
c’est dans la résonance qui s’établit entre le monde et moi
que je me sais sauvé, salué ;
cela dit bonjour et je me sens concerné.
JL
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Revenir à l’oiseau ;
son chant a beau être extérieur,
c’est dans la résonance qui s’établit entre le monde et moi
que je me sais sauvé, salué ;
cela dit bonjour et je me sens concerné.
JL
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jeudi 22 décembre 2011
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Vient un jour où toute lecture même peut être lâchée,
renoncée sur le champ.
Il suffit d’une phrase, d’un mot,
pour réamorcer le grand récit des plénitudes
qui se dit à l’intérieur de nous.
JL
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Vient un jour où toute lecture même peut être lâchée,
renoncée sur le champ.
Il suffit d’une phrase, d’un mot,
pour réamorcer le grand récit des plénitudes
qui se dit à l’intérieur de nous.
JL
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mercredi 21 décembre 2011
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Tout ce qui vient vers nous nous parle encore de cette intériorité
dans laquelle nous sommes plongés
et qu’il nous suffit de mettre au jour.
C’est là notre tâche, notre vocation.
Allons-nous nous dérober ?
JL
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Tout ce qui vient vers nous nous parle encore de cette intériorité
dans laquelle nous sommes plongés
et qu’il nous suffit de mettre au jour.
C’est là notre tâche, notre vocation.
Allons-nous nous dérober ?
JL
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mardi 20 décembre 2011
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Aucune rencontre, aucun événement, ne sont fortuits
si nous habitons le lieu même où nous résidons,
dans l’instant.
JL
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Aucune rencontre, aucun événement, ne sont fortuits
si nous habitons le lieu même où nous résidons,
dans l’instant.
JL
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lundi 19 décembre 2011
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Important de demeurer dans les forces du corps en éveil. Au centre. Et de laisser respirer. Rien ne peut nous être donné qui ne fructifie de cet endroit là, du ventre, du hara, que nous tenons trop souvent comme un lieu alourdi, passif, endormi.
Laisser la grande force de la vie nous rejoindre et nous porter là, nous traverser. Voilà le sens de tout exercice spirituel qu’il soit d’oraison, de méditation, de pratique corporelle, de dessin, de peinture, de création musicale ou d’écriture méditative.
JL
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Important de demeurer dans les forces du corps en éveil. Au centre. Et de laisser respirer. Rien ne peut nous être donné qui ne fructifie de cet endroit là, du ventre, du hara, que nous tenons trop souvent comme un lieu alourdi, passif, endormi.
Laisser la grande force de la vie nous rejoindre et nous porter là, nous traverser. Voilà le sens de tout exercice spirituel qu’il soit d’oraison, de méditation, de pratique corporelle, de dessin, de peinture, de création musicale ou d’écriture méditative.
JL
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dimanche 18 décembre 2011
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Le livre n’est pas ce que vous écrivez dans l’instant.
Il en aura fallu encore des jours,
et parfois des saisons,
avant qu’il ne donne sa moisson :
ses chemins s’enfouissant dans les blés
où quelques uns se perdent, l’espace d’un moment,
pour mieux repartir sur leurs routes humaines.
JL
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Le livre n’est pas ce que vous écrivez dans l’instant.
Il en aura fallu encore des jours,
et parfois des saisons,
avant qu’il ne donne sa moisson :
ses chemins s’enfouissant dans les blés
où quelques uns se perdent, l’espace d’un moment,
pour mieux repartir sur leurs routes humaines.
JL
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samedi 17 décembre 2011
Si l'existence est un paysage La joie en est la source et le sommet Nicolas Dieterlé |
Laisser tendre vers mais ne pas brûler les étapes,
ne pas juger trop tôt.
L’arbre se reconnaît à ses fruits :
il lui en faut du temps avant de donner ses récoltes abondantes ;
il lui en aura fallu des mortes saisons avant de se livrer
avec tout son mûrissement au soleil triomphant.
JL
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vendredi 16 décembre 2011
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Que valent les éblouissements intérieurs
sans l’attestation d’une existence
qui peu à peu s’apaise, se dénoue, se transforme ?
Si elle ne s’élargit pas vers l’espace généreux
de la rencontre et de la compassion ?
JL
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Que valent les éblouissements intérieurs
sans l’attestation d’une existence
qui peu à peu s’apaise, se dénoue, se transforme ?
Si elle ne s’élargit pas vers l’espace généreux
de la rencontre et de la compassion ?
JL
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jeudi 15 décembre 2011
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Que serait la foi sans ce surgissement d’amour du plus profond de la déréliction.
C’est à l’épreuve du feu, non qu’elle se vérifie, mais qu’elle éclot ;
se consume, tout en nous faisant entrer dans un autre regard, une autre vérité.
JL
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Que serait la foi sans ce surgissement d’amour du plus profond de la déréliction.
C’est à l’épreuve du feu, non qu’elle se vérifie, mais qu’elle éclot ;
se consume, tout en nous faisant entrer dans un autre regard, une autre vérité.
JL
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mercredi 14 décembre 2011
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Où se fait la rencontre ?
Par quelle improbable motion sommes-nous mis en mouvement ?
Tout à coup voilà une parole qui me parle,
voilà des mots qui se prononcent au fond de moi :
je les entends comme jamais.
JL
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Où se fait la rencontre ?
Par quelle improbable motion sommes-nous mis en mouvement ?
Tout à coup voilà une parole qui me parle,
voilà des mots qui se prononcent au fond de moi :
je les entends comme jamais.
JL
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mardi 13 décembre 2011
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Ecouter cet au-delà qui monte de soi-même,
par delà la blessure.
Trouver les mots pour le dire.
Rien ne nous trouve qui ne nous ait pas d’abord touché.
Chant d’oiseau, tremblement de feuilles, secret…
JL
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Ecouter cet au-delà qui monte de soi-même,
par delà la blessure.
Trouver les mots pour le dire.
Rien ne nous trouve qui ne nous ait pas d’abord touché.
Chant d’oiseau, tremblement de feuilles, secret…
JL
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lundi 12 décembre 2011
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Habiter l’espace de nos rencontres comme un espace ouvert, sans prise.
Se laisser rejoindre en ce lieu où nous nous dépouillons de tous nos masques, assurances, sécurités.
Demeurer comme un marcheur qui n’en finit pas d’espérer.
Pèlerin sur tant de routes où pourtant s’accomplit, pas après pas, la promesse.
JL
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Habiter l’espace de nos rencontres comme un espace ouvert, sans prise.
Se laisser rejoindre en ce lieu où nous nous dépouillons de tous nos masques, assurances, sécurités.
Demeurer comme un marcheur qui n’en finit pas d’espérer.
Pèlerin sur tant de routes où pourtant s’accomplit, pas après pas, la promesse.
JL
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dimanche 11 décembre 2011
A présent que les feuilles et les mains de douce Nature Me closent les yeux! Mais Seigneur Dieu Comme la vie était jolie En ma Bretagne bleue! XAVIER GRALL In mémoriam 11 décembre 1981 |
Et si nous nous mettions à lire l’Evangile vraiment,
comme ce Poème de la présence.
Que rien ne retient en arrière.
Ni les richesses, ni la vie, ni les occupations,
ni les devoirs, ni aucun code de bonne conduite,
mais seule cette ouverture vigilante à cet espace en nous,
nous ignorant, mais nous ouvrant, dans l’instant même,
la possibilité de devenir, en lui, cet amour
que nous mêmes ne pouvons connaître.
JL
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samedi 10 décembre 2011
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Laissons-nous découvrir par les silences entre nos pensées,
entre les mots, entre les signes.
Laissons-nous rejoindre par les blancs syncopés du Poème
et demeurons-y.
Laissons-les grandir, envahir tout l’espace de notre présence,
sans retour sur nous-mêmes.
Perdons-nous dans ces vastes étendues
où nous devenons pas à pas ce que nous ignorons,
dans la jubilation d’un royaume.
JL
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Laissons-nous découvrir par les silences entre nos pensées,
entre les mots, entre les signes.
Laissons-nous rejoindre par les blancs syncopés du Poème
et demeurons-y.
Laissons-les grandir, envahir tout l’espace de notre présence,
sans retour sur nous-mêmes.
Perdons-nous dans ces vastes étendues
où nous devenons pas à pas ce que nous ignorons,
dans la jubilation d’un royaume.
JL
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