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Le même mouvement s’est déroulé au sein des religions d’Orient, en Inde, en Chine ou au Japon, de dépouillements en dépouillements, à l’égard des codes religieux et des rites de l’origine, vers des dépouillements qui n’auront pas de fin. Le Bouddha lui-même, du lieu de son éveil, s’adresse à tout homme, à tout disciple, l'invitant à se mettre lui-même en quête de cet éveil et à se libérer de toutes séparations instaurées notamment par les rituels et les castes. Le bouddhisme Ch’an inspiré du Tao, puis le zen, puis les traditions spirituelles de l’Orient transmises au vingtième siècle à l’Occident, réinventeront sans cesse, dans le geste même de la transmission, l’acte de libération première du Bouddha surgissant dans un geste de totale liberté intérieure à la voie du plein éveil.
JL
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