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Inutile de s’avancer vers ce lieu si l’on ne l’a pas d’abord conçu comme le non lieu qui nous fonde. Un territoire privé d’espace mais non pas de matière et de chant. Accepter de ne rien dire de plus que ce matin couronné. Affamer sa peur jusqu’à ce qu’elle s’ouvre sur cette carrière sans fond. Ne pas chercher d’ailleurs à cette salutation : comme un battement d’ailes dont on pressent en soi le frôlement.
JL
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