
Blog Jean Lavoué "Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant! Ils se parlent entre eux et ils vous parleront si vous écoutez." Tatanga Mani, Pieds nus sur la terre sacrée... "Il faut reboiser l'âme humaine." Julos Beaucarne
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vendredi 29 février 2008
Le rythme,
Il t’est donné
Avec la phrase,
Tu le découpes
En branches agiles,
En lignes sur le ciel,
En signes secourables.
Tes doigts courent,
Sautent de touches blanches
En touches noires,
Mais ta voix argentine,
Que sait-elle de l’accord
Qui les devine ?
Il t’est donné
Avec la phrase,
Tu le découpes
En branches agiles,
En lignes sur le ciel,
En signes secourables.
Tes doigts courent,
Sautent de touches blanches
En touches noires,
Mais ta voix argentine,
Que sait-elle de l’accord
Qui les devine ?
jeudi 28 février 2008
Voué à donner
Une telle consistance à l’absence,
Parmi tous ceux que la mort rebute,
Comment ne serais-tu à jamais
Pour eux
L’étranger ?
Dans la chair du monde,
Il y aurait à jamais pour toi ce vide,
Cette déchirure,
Comment ta vie
N’en serait-elle à jamais altérée ?
Une telle consistance à l’absence,
Parmi tous ceux que la mort rebute,
Comment ne serais-tu à jamais
Pour eux
L’étranger ?
Dans la chair du monde,
Il y aurait à jamais pour toi ce vide,
Cette déchirure,
Comment ta vie
N’en serait-elle à jamais altérée ?
mercredi 27 février 2008
Tout cela qui circule entre nous
Et dont nous ignorions le rire,
La gravité.
Un jour,
Y aurait-il place
Entre ces mots
Pour des constellations
Que nous n’avions pas voulues ?
La toile que nous taisions
surgissait par touches étranges
de nos mains.
A force de franchir
Les mêmes gués,
Tu nettoyais l’espace.
Et dont nous ignorions le rire,
La gravité.
Un jour,
Y aurait-il place
Entre ces mots
Pour des constellations
Que nous n’avions pas voulues ?
La toile que nous taisions
surgissait par touches étranges
de nos mains.
A force de franchir
Les mêmes gués,
Tu nettoyais l’espace.
mardi 26 février 2008
Il résiste l’arbre,
Il n’a pas à se prouver,
Il est sa preuve
Et son destin.
Il campe
A l’aplomb de lui-même,
Il assume la force
Qu’il faut pour être là.
Il n’a pas à calculer,
Il se laisse pousser
Par l’élan qu’il charrie.
Il se confie au vent,
Il croit que tout est là.
Il n’a pas à se prouver,
Il est sa preuve
Et son destin.
Il campe
A l’aplomb de lui-même,
Il assume la force
Qu’il faut pour être là.
Il n’a pas à calculer,
Il se laisse pousser
Par l’élan qu’il charrie.
Il se confie au vent,
Il croit que tout est là.
lundi 25 février 2008
dimanche 24 février 2008
La fête qui s’ouvre
A l’orient de ta vie,
T’en sens-tu digne,
T’en crois-tu capable ?
Seul l’amour peut t’y entraîner,
Oublieux de tout,
Célébrant chacun de tes abandons.
Aucune de tes chutes
N’était mortelle.
Tu as renoué avec le poème
Parce que c’était ta vie,
Ton chant secret,
L’étoile qui toujours te précède.
A l’orient de ta vie,
T’en sens-tu digne,
T’en crois-tu capable ?
Seul l’amour peut t’y entraîner,
Oublieux de tout,
Célébrant chacun de tes abandons.
Aucune de tes chutes
N’était mortelle.
Tu as renoué avec le poème
Parce que c’était ta vie,
Ton chant secret,
L’étoile qui toujours te précède.
samedi 23 février 2008
Cela qui chante en toi,
D’où le tiens-tu ?
N’est-ce pas là
Tout ce qui t’appauvrit ?
Et si tu te laissais aller à cette perte,
Ta vie n’en serait-elle pas délivrée ?
Cette écriture
Gagnée sur la nuit,
Flamme fragile,
Toujours sur le point
De manquer,
Se pouvait-il
Qu’elle participe
A te mettre au monde ?
D’où le tiens-tu ?
N’est-ce pas là
Tout ce qui t’appauvrit ?
Et si tu te laissais aller à cette perte,
Ta vie n’en serait-elle pas délivrée ?
Cette écriture
Gagnée sur la nuit,
Flamme fragile,
Toujours sur le point
De manquer,
Se pouvait-il
Qu’elle participe
A te mettre au monde ?
Tu continues à écrire,
Peut-être pour tenter de dire
Cet indicible entrevu
Bouleversant tes heures.
Quel anniversaire t’est plus sensible
Que celui-là qui t’enracine,
Hors du temps,
Dans la chair même de Dieu ?
Peut-être pour tenter de dire
Cet indicible entrevu
Bouleversant tes heures.
Quel anniversaire t’est plus sensible
Que celui-là qui t’enracine,
Hors du temps,
Dans la chair même de Dieu ?
vendredi 22 février 2008
jeudi 21 février 2008
Est-il temps de dire
Cette présence intangible à tes côtés,
La trame même de ta vie
Rendue sacrée
Par l’accord ténébreux
Sans fin qui l’illumine,
L’éclat d’éternité
Qui jamais ne te quitte ?
Mots de chair et de souffle,
Surgis de la nuit des troncs,
Eprouvés
A cette lisière ténue,
Où la parole te visite.
Cette présence intangible à tes côtés,
La trame même de ta vie
Rendue sacrée
Par l’accord ténébreux
Sans fin qui l’illumine,
L’éclat d’éternité
Qui jamais ne te quitte ?
Mots de chair et de souffle,
Surgis de la nuit des troncs,
Eprouvés
A cette lisière ténue,
Où la parole te visite.
mercredi 20 février 2008
mardi 19 février 2008
dimanche 17 février 2008
Parfois,
C’est un dessin d’enfant
Qui te rappelle
A toi-même,
Au souffle
Qui te traverse,
A l’arbre
Que tu deviens.
Il t’arrive,
En te redressant,
De deviner soudain
Ta royauté blessée
Aux épines
Du chemin.
C’est un dessin d’enfant
Qui te rappelle
A toi-même,
Au souffle
Qui te traverse,
A l’arbre
Que tu deviens.
Il t’arrive,
En te redressant,
De deviner soudain
Ta royauté blessée
Aux épines
Du chemin.
Tu n’as rien négligé
Pour laisser faire le vent,
Le soleil
Ou la pluie.
Tu n’as rien semé
Qui ne soit devenu
Arbre
Qui recueille
Le temps.
Qu’est-ce qui distingue
Un poète
De tous les autres hommes ?
C’est sa joie
Qui grandit !
Pour laisser faire le vent,
Le soleil
Ou la pluie.
Tu n’as rien semé
Qui ne soit devenu
Arbre
Qui recueille
Le temps.
Qu’est-ce qui distingue
Un poète
De tous les autres hommes ?
C’est sa joie
Qui grandit !
samedi 16 février 2008
A nouveau
Le recueil,
Mais c’est pour y dresser
Les mots
Qui te sauvent.
Tu ne crois pas aux ratures du destin.
Tu cueilles le premier jet.
Ecrire,
Pourvu que ce soit
En dehors de tout raisonnement,
Et sans effort.
Tu aimerais à nouveau cette fête
D’un livre
Qui naîtrait
De ta main.
Le recueil,
Mais c’est pour y dresser
Les mots
Qui te sauvent.
Tu ne crois pas aux ratures du destin.
Tu cueilles le premier jet.
Ecrire,
Pourvu que ce soit
En dehors de tout raisonnement,
Et sans effort.
Tu aimerais à nouveau cette fête
D’un livre
Qui naîtrait
De ta main.
vendredi 15 février 2008
jeudi 14 février 2008
mercredi 13 février 2008
Les mots,
Ils sont notre chair commune,
Par où nous inspirons,
Nous expirons…
Y aura-t-il un terme à ton amour,
Une limite à sa métamorphose ?
Reliée aux sources
Voilà comment tu sens cette écriture
Fracassant les tombeaux,
Lisible en plein ciel.
Et toi, de quel ami,
De quel frère gardes-tu l’empreinte,
De quelle chair oubliée ?
Ils sont notre chair commune,
Par où nous inspirons,
Nous expirons…
Y aura-t-il un terme à ton amour,
Une limite à sa métamorphose ?
Reliée aux sources
Voilà comment tu sens cette écriture
Fracassant les tombeaux,
Lisible en plein ciel.
Et toi, de quel ami,
De quel frère gardes-tu l’empreinte,
De quelle chair oubliée ?
lundi 11 février 2008
Ce souffle
Qu’il promettait
C’est de cœur à cœur désormais
Qu’il se transmettait,
Le baptême,
C’est de main à main
Qu’il se célébrait.
C’était maintenant
Le moment favorable
Que depuis toujours
Il annonçait !
La prophétie
Avait rejoint le seuil
De chaque journée.
C’était maintenant
Que le ciel s’ouvrait,
Juste à l’endroit
Où le paralytique en toi
Se redressait.
Qu’il promettait
C’est de cœur à cœur désormais
Qu’il se transmettait,
Le baptême,
C’est de main à main
Qu’il se célébrait.
C’était maintenant
Le moment favorable
Que depuis toujours
Il annonçait !
La prophétie
Avait rejoint le seuil
De chaque journée.
C’était maintenant
Que le ciel s’ouvrait,
Juste à l’endroit
Où le paralytique en toi
Se redressait.
dimanche 10 février 2008
samedi 9 février 2008
C’est un mot pour dire
Cela
Qui demeure,
Invisible ;
Cela qui dure,
Même dans l’éclat.
C’est un silence secret,
Comme une source
A traverser.
Cela
Qui demeure,
Invisible ;
Cela qui dure,
Même dans l’éclat.
C’est un silence secret,
Comme une source
A traverser.
Est-ce qu’un poème
Peut suffire
A ta joie ?
Oui !
S’il est rond,
Et cependant marqué
De l’indicible blessure,
Ouvert
En son milieu.
Peut suffire
A ta joie ?
Oui !
S’il est rond,
Et cependant marqué
De l’indicible blessure,
Ouvert
En son milieu.
mercredi 6 février 2008
Les lettres
Dessinent autour d’un souffle,
Leur lumière.
Par là qu’elles t’appauvrissent.
Cet exercice du vide qui t’appelle,
Est-ce qu’imperceptiblement
Il te transforme aussi ?
Tu ne sais jamais à l’avance
Si la nuit sera complice.
Dessinent autour d’un souffle,
Leur lumière.
Par là qu’elles t’appauvrissent.
Cet exercice du vide qui t’appelle,
Est-ce qu’imperceptiblement
Il te transforme aussi ?
Tu ne sais jamais à l’avance
Si la nuit sera complice.
Ecrire
Laisser aller le courant,
Traverser des passes,
Taiseuses,
Incertaines.
Ecouter le vent,
La force qu’il charrie !
Laisser aller le courant,
Traverser des passes,
Taiseuses,
Incertaines.
Ecouter le vent,
La force qu’il charrie !
lundi 4 février 2008
dimanche 3 février 2008
A mesure que ton territoire s’apaise,
Tu perçois l’invisible qui grandit.
Tu marches au pas des saisons,
Toujours à l’affût d’une percée,
De ces trouées dont on ne revient pas.
Tous ces visages aimés
Qui te parlaient pourtant
En s’effaçant tout bas !
Le ciel peut bien se taire,
Toi tu l’écoutes quand même,
Tu ne le déçois pas.
Tu perçois l’invisible qui grandit.
Tu marches au pas des saisons,
Toujours à l’affût d’une percée,
De ces trouées dont on ne revient pas.
Tous ces visages aimés
Qui te parlaient pourtant
En s’effaçant tout bas !
Le ciel peut bien se taire,
Toi tu l’écoutes quand même,
Tu ne le déçois pas.
samedi 2 février 2008
Cet instant
Rassemblé
Où tu t’éveilles
A plus grand que toi,
Ta vie
Comme un arbre
Entièrement là,
Où tu reçois,
Redonnes,
Tout ce qui te fut confié.
Rassemblé
Où tu t’éveilles
A plus grand que toi,
Ta vie
Comme un arbre
Entièrement là,
Où tu reçois,
Redonnes,
Tout ce qui te fut confié.
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