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Y aura-t-il parole plus neuve que celle qu’un jour tu entendras aux lisières de ta voix ? Quand pas un mot encore ne sera prononcé. Y aura-t-il chemin plus désirable que celui-là que tu ne pourras suivre qu’à reculons, sans voir le but ni l’orée. Seulement docile à la lumière qui surgit du dedans. Sans éclat. Telle une source imperceptible, proche, tamisée. Jamais la présence n’aura manqué à ce point ; et jamais tu ne l’auras ressentie avec une telle intensité.
JL
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