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« Nourrir sa vie » consiste d’abord à demeurer intégralement dans son mouvement, son processus, sa transformation indéfinie. Le bouddhisme Chan ou Zen a su s’enrichir au confluent de ces deux mondes : celui de la métaphysique de la non-dualité hindoue qui constitue un pont avec les traditions mystiques les plus profondes de l’occident auxquelles n’ont cessé de se ressourcer également les philosophies ; et celui du tao chinois, de la Voie qui consiste à se mettre à l’école du grand processus qui emporte toute vie dans un mouvement de danse incessant auquel rien n’est étranger : ni mort, ni naissance, ni joie, ni douleur, ni paix, ni guerre… Seule l’harmonie entre donner et recevoir témoigne de la force d’un processus vivant, justement nourri.
JL
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