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mercredi 26 octobre 2011

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Ainsi du Poème de l’Evangile, poème des poèmes… Rien n’est figé, rien n’est arrêté. Seul un grand mouvement de surrection qui ne finit pas. Jaillissement sans fin. Comme une hémorragie du cœur blessé qui pourtant n’en finit pas de battre. Et nous vivons encore, vingt siècles plus tard, l’oreille collée contre sa paroi puissante et généreuse. Un monde vient de naître et il n’en finit pas de venir au jour. Nous restons les témoins incrédules de cette gestation qui n’aura de cesse de s’accomplir.

Comment se transmet le Souffle ? Non par la puissance, non par des certitudes assénées, mais par la transfusion de bouche à bouche, de cœur à cœur. Voilà comment nous rejoint le Poème. Voilà comment il nous retourne et nous transfigure. Il s’agit de retrouver ce surgissement du souffle et d’habiter son lieu. Pas de commandement de l’extérieur pour cela mais un éblouissement de l’être dans la germination des matins.

JL







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