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L’arbre on le voit grandir des jours,
Des années, des siècles parfois ;
Mais toi, lorsque les jours sont accomplis,
Que tu as trouvé ta taille d’homme,
Que ta peau pour la première fois se ride,
Où vas-tu loger encore
La mélodie du temps ?
Qu’est-ce qui s’incarne en toi ?
Où s’élargit l’empreinte ?
Tu n’es pas voué à la demeure
Ni à l’abri, mais au passage
Dans les couloirs du vent !
Pourtant ton feuillage s’étend
Et tes branches se courbent,
Sous les voûtes de ton silence
Tout un peuple d’amis
Trouverait peut-être dans l’invisible
L’incomparable lumière.
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