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Les jours où tu te dis
Qu’un seul poème suffirait,
Peut-être même une seule ligne,
Un seul mot,
Une seule porte
Dans l'invisible,
Tu quémandes
Le moindre souffle du vent.
Tu laisses le grain à lui-même
Pour qu’il germe.
Tu te fis à l’obscur,
Tu cherches en toi la seule parcelle
Où cela dit oui.
Les mains ouvertes, les yeux clos,
Tu contemples ta mort
Comme un abîme à traverser.
Un visage te concilie
Eclairant tous visages,
Un nom que tu murmures,
Un regard qui ne te quitte pas.
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