Ce jour
Où nul poème ne se forme
Tu vas
Au partage du ciel,
Comme on ouvre ses mains,
Le soir pour la prière,
Voulant cueillir
Les gouttes de la nuit
En grand silence
Contre soi.
Et tu n’as rien à donner,
Rien à offrir,
Tu restes là
Comme un arbre
Oublieux de lui-même,
Enfin simplifié !
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