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Toi qui te retires infiniment,
Toi qui ne sauras m’attirer jusqu’à toi :
Trop d’années, de siècles peut-être,
A présent nous séparent,
Trop de nuits hantées par l’absence
Des premiers bourgeons.
En quels palais nocturnes
Entends-tu promettre encore
Tout ce qui n’est pas dû ?
Vers quelles portes ouvertes
Sur les plaines de ton regard
Comptes-tu m’assagir ?
Mais la salutation quand elle m’atteint,
Comme le doigt de l'ange
Posé sur le cœur,
Irais-je prétendre que tu n’y es pour rien !
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1 commentaire:
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