Musicien de quelle langue oubliée,
Tu égrènes les mots
Comme on frôle les blés,
Tu respires la houle
De cette mer sauvage
Qui te prend dans sa vague.
Tu te tiens debout
Face à l’orchestre en dérive.
L’éclat triomphant
Des cuivres matinaux
Répond aux ciels couchants
Des violons qui flamboient.
Tu bats la mesure du temps
En retrouvant des sons
Que tu ne connais pas.
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