A l'ami Charles qui ne cesse d'inventer des paraboles avec sa vie...
Sur
le chemin de Da Viken
Le
soleil sème généreux
Nuages
primevères et jonquilles
Au
gré du vent comme il le peut
Dans
sa roulotte aux roues d’azur
Charles
l’enfant des hautes grèves
Est
toujours heureux sur son île
Entre
les ailes malicieuses
De
ses printemps à l’air libre
Tournent
des moulins si joyeux
Amoureux
comme s’il faisait Dieu
Il
le tutoie du bout des cils
« Père »
lui semble assez silencieux
Pour
caresser son humble énigme`
Il
n’est pas bien sûr qu’il existe
Sauf
entre cœurs affectueux
Certainement
pas ce funambule
Peignant
le fil des interdits
Ni
non plus ce vieux noctambule
Frissonnant
dans les sacristies
C’est
un secret comprenne qui peut
C’est
l’Amour sans objet dit-il
Qui
est le cadeau de ce Dieu
Sur
le chemin de Da Viken
On
glane de grands coquillages
Charles
y entend chanter la mer
Son
cerf-volant à tire d’aile
C’est
là qu’il absout les voyelles
Et
les syllabes de son cœur
Entre
les oiseaux et les fleurs
Par
un sentier qui mène au ciel
Jean Lavoué
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire