Traduire

mercredi 8 juin 2011

Je sais pour quoi j'écris,
pour sauver le poème,
l'enfance terrienne au sein de l'agitation et de la prétention,
l'oral contre l'écrit.
Lisez-moi avec le souffle.

Vous êtes plus important que l'expansion,
le destin du pays, la famille.
Vivez aujourd'hui,
sauvez votre joie ici, maintenant.

Jean Sulivan

.






L’éclat de l’instant survient n’importe quand, n’importe où. Il y faut un éveil. Une absence. Quitter tant de fausses sécurités, de points d’appui stériles. Se lancer dans le vide, l’ouvert. Alors peut-être des ailes nous porteraient... 

Mais nous sommes toujours ainsi portés tandis que notre esprit chemine lourdement sur le sol trop connu de nos illusions. Si peu présents à Cela dont nous sommes le témoin étonné, la danse fragile. Nous allons encombrés de tant de soucis, d’échafaudages, de projets : mille blessures du désir, sans cesse. Quand il suffirait de se laisser tomber, sans espoir, dans le souffle ténu d’un amour qui nous susciterait.




JL







.

Aucun commentaire:

[URL=http://www.compteur.fr][IMG]https://www.compteur.fr/6s/1/6057.gif[/IMG][/URL]