Photo JL, dec 2014 |
Avec des mots très ordinaires
A peine sortis encore des mottes
du silence
Les plus terreux les plus venteux
possible
Tu cherches à soupeser l’indicible
Homme de peu de foi
A lui inventer des racines
A quoi bon des vocables trop
pleins
Trop riches de sens trop sûrs d’eux-mêmes
Ou bien peut-être trop lourds pour
supporter le poids du jour
Ou pourquoi pas des mots de plume
qui signeraient l’azur
De leurs doux bruissements d’ailes
Pas l’un d’entre eux pourtant ne
saurait mieux se taire
Que tes pauvres syllabes
Pleines de trous
Clouées sur le seuil du mystère
Jean Lavoué
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