L'arbre ne demande pas à ses branches
De se liguer les unes contre les
autres
Pour atteindre le ciel
Il se contente de les laisser croître
Quelle que soit sa taille
Il se sait déjà liberté
Ne faisant qu’un avec Cela
Qu'il lui reste à devenir
L'homme reste trop près de lui-même
De ses feuillages et de ses croyances
Il ne cesse de se hausser
De fustiger ce qu’il ignore
De se prendre pour ce qui le dépasse
Il connaît si peu de ce Rien
Dont il se croit pourtant
Le plus proche
Ce fil léger de la Vie
Courant des racines à la cime.
Jean Lavoué
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