Des années d’oraison
N’avaient pas touché en toi
Cette brûlure,
Cette fêlure
Par quoi la vie s’ouvrait,
Il lui a suffi d’un geste,
D’être là,
De poser sa voix
Entre les lignes de ta voix,
Pour que le jour
S’entrouvre,
Soudain
Nouveau-né,
Détaché
De tout,
Enfin
Délivré.
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