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mardi 29 avril 2008

Tu creuses
Le lit clos des heures,
Témoin de quelles noces !

L’ajonc frappe
Aux carreaux du temps,

Et dans les noirs fourreaux
Le feu mène sa danse.

Sur les granits de l’enfance
Tu trouves ces mots étranges
Gravés pour une fête,

Ta demeure inutile,
Et ton sac enfin prêt
Pour l’ultime voyage.

Tout un orchestre sacré
Se lève,
T’accompagne

De ciels,
De pommiers en fleurs,

De fous de Bassan,
De mouettes,
De cormorans huppés.

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