Le seuil décide de tout,
C’est entrer dans l’inconnu
Qui est difficile,
Quitter la clarté
Où tu te tiens debout,
Franchir de plain-pied
La pénombre,
Sentir soudain
Sur ton visage
La fraîcheur de la nuit.
Ne pas savoir
Si c’est assis ou à genoux
Qu’on guettera le mieux le jour.
Laisser faire chaque mot,
Chaque syllabe balbutiée,
Attendre chaque étoile,
Puis dresser sur sa palette
Les traces incertaines
D’un chant constellé.
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