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mardi 22 juillet 2008

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L’arbre on le voit grandir des jours,
Des années, des siècles parfois ;

Mais toi, lorsque les jours sont accomplis,
Que tu as trouvé ta taille d’homme,
Que ta peau pour la première fois se ride,
Où vas-tu loger encore
La mélodie du temps ?

Qu’est-ce qui s’incarne en toi ?
Où s’élargit l’empreinte ?

Tu n’es pas voué à la demeure
Ni à l’abri, mais au passage
Dans les couloirs du vent !

Pourtant ton feuillage s’étend
Et tes branches se courbent,

Sous les voûtes de ton silence
Tout un peuple d’amis
Trouverait peut-être dans l’invisible
L’incomparable lumière.




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