Traduire

vendredi 25 juillet 2008







Nomade,
Comme si tes pères
Ne l’avaient pas été tout autant que toi,
Se croyant pourtant immobiles !

Ils parcouraient des mers,
Traversaient des déserts,
Trouvaient repos près du puits.

Ils cherchaient comme toi
A amadouer leurs dieux,
Sacrifiaient aux voies sauvages.

Ils seraient allés jusqu’à s’abandonner
Eux-mêmes, sans cette voix un jour
Qui les retournait :

Précarité infinie
Qui se priait tout au fond d’eux,
Chant d’amour,
Tendresse inespérée ?

Ils reprenaient ainsi que toi la route,
Le cœur léger,
Sûrs d’un avenir délivré,

Confiants devant le vaste espace
De joie constellée.




*

Aucun commentaire:

[URL=http://www.compteur.fr][IMG]https://www.compteur.fr/6s/1/6057.gif[/IMG][/URL]